Quivogne Diskator 4 m Quivogne Diskator 4 m

 

Fiche technique • Largeur : 4,05 m • Châssis : repliable • Poids : 2.920 kg • Disques : 560 mm • Sécurité : 4 élastomères • Rouleau : 500 mm en  Z

 

Le constructeur Franc-Comtois propose une gamme de déchaumeurs à disques indépendants de 3 à 12 m.

Le Quivogne Diskator 4 m en images et en vidéo.

 

 

 

 

Verrouillage. Tous les réglages du Diskator sont verrouillés par une simple broche.Emiettement. Une herse peigne à doigts flexibles de 10 mm est montée de série devant le rouleau.

Attelage

Il se fait en chape avec une seule position en catégorie 3. Le troisième point trouve son réglage selon deux positions. La longueur totale du Diskator est de 2,78 m.

Châssis

Une mono-poutre centrale de section carrée de 250 mm et de 10 mm d'épaisseur fixée dans le prolongement de la tête d'attelage supporte les deux demi parties repliables.

Le verrouillage au transport est mécanique par broche. Il faut descendre du tracteur pour les mettre en place pour la route, et redescendre une fois au champ.

Les deux rangées de disques sont boulonnées au deux demi-châssis qui forment un cadre en tubulure carré de 100 mm et de 10 mm d'épaisseur.

Il pèse 730 kg au mètre et offre une bonne visibilité depuis la cabine. Une fois déplié, l'outil est maintenu ouvert au travail par des clapets anti retour sur les deux vérins hydrauliques.

Disques

Les disques de 560 mm de diamètre et de 6 mm d'épaisseur ont 10 crénelures. Chaque disque concave est fixé au châssis par une bride boulonnée renfermant la sécurité non stop à 4 boudins élastomères.

Au bout de l'étançon un palier à roulement à double rangée de billes à contact oblique reprend les charges axiales et radiales.

Les paliers sont graissés à vie et garantie 2 ans. Les disques sont fixés sur leur côté extérieur par 4 vis.

Rouleau

Le rouleau en Z est l'équipement de série sur cette gamme de déchaumeur. Il a un diamètre de 500 mm. Les fer plats qui le composent sont montés sur la tranche d'une largeur de 12 mm.

Ils écrasent les mottes et rappuient le sol. Chaque demi rouleau de 2 m est fixé à l'avant du châssis par deux longerons. Ces derniers reportent le poids au moment de l'enterrage de l'outil et contrôlent la profondeur au travail.

Emiettement

Cinquante centimètres séparent la dernière rangée de disques et le rouleau. Une herse à peignes à dents flexibles de 10 mm fixée devant le rouleau plaque les résidus au sol. Elle est réglable en hauteur et en avancée.

De chaque côté du Diskator, un déflecteur coudé retient les projections et redirige le flux sous le rouleau. Il limite les billons lors des allers-retours.

Réglages

La profondeur est contrôlée par le rouleau. Son réglage est assuré par une butée haute et basse avec deux broches sur les 4 longerons des rouleaux. L'accès aux postes du milieu est quasi impossible pour les personnes de petite taille.

Les trous ne sont pas numérotés. Neuf positions sont disponibles pour une profondeur de travail comprise entre 3 à 15 cm. Les déflecteurs latéraux sont réglables en hauteur et en déport par simple broche et secteur à trous.

Entretien

Un entretien périodique est conseillé tous les 50 heures pour le graissage des 4 paliers des deux rouleaux. Les articulations des axes de repliage ainsi que les axes des vérins sont munis de graisseurs.

Le remisage se fait outil replié et repose sur quatre pieds avec lesquels nous avons rencontré des problèmes au dépliage de l'outil.

Les pieds arrière ne se juxtaposent pas correctement et nous avons du en démonter un. Cela est dû à la non-synchronisation des vérins d'ouverture.

  

 

Les points forts	Les points faibles
• Report de charge. • Visibilité sur les disques. • Simple d'utilisation.	• Bride mécanique pour le dépliage. • Positions des béquilles. • 4 postes de réglages profondeur.

 

 

Agronomie action marquée des disques

Le Diskator laisse un taux de couverture par les résidus de 25 %. Les chaumes sont déchaussés et reposés dans tous les sens. Le nivellement est un peu plus grossier que sur les autres bandes du test, mais reste acceptable.

Les mottes de tailles diverses, rarement supérieures à 10 cm, et les chaumes constituent une rugosité importante. Au croisement entre l'aller et le retour de l'outil, une bande plus compacte, large de 30 cm, s'est formée.

Le Quivogne a déchaumé à 9,5 cm. Il a sculpté des vagues tous les 25 cm, dont les deux contreforts et le sommet mesurent tous trois 5 cm de largeur. Leur hauteur atteint 5,5 cm.

Les disques ont rendus les parois de ces bosses lisses et compactes. Le réglage du rouleau n'est pas à incriminé : après passage de l'outil, la terre remuée paraît soufflée, ses éléments n'ont pas subi un rappui significatif.

Menues pailles et chaumes sont enfouis uniformément dans l'horizon travaillé. Ces derniers n'ont quasiment pas été émiettés.

 

 

 

 

 

 

Recroisement. Bien qu'il semble grossier, l'état de surface est correct. Attention à éviter de former une gouttière aux recroisements, comme nous l'avons fait dans l'essai en conduisant normalement.Créneaux. Le Quivogne est l'outil qui modèle les créneaux trapézoïdaux les plus larges et les plus hauts du test.Dure. La limite de travail est l'une des plus compactes du comparatif, bien que le rouleau ait peu rappuyé la terre.

Quarante-cinq jours après le déchaumage, les chaumes, très peu dégradés, commencent à noircir. La rugosité demeure très forte, mais les pluies ont fermé la surface, que seuls quelques trous de lombrics percent de part en part.

Au niveau du recroisement, la bande forme clairement une gouttière dont la surface, composée de terre fine prise en masse, est lisse. En matière de faux-semis, le Quivogne fournit des levées dans la moyenne de l'essai, tant en monoctylédones qu'en dicotylédones.

En profondeur, on retrouve les larges vagues aux formes géométriques. La dureté de la limite entre le sol travaillé et non travaillé s'est réduite grâce aux activités biologique et pédoclimatique. Toutefois, sans pouvoir parler de semelle, cette transition figure parmi les moins bonnes de l'essai.

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