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2. Une typologie nationale pour mieux ce 2. Une typologie nationale pour mieux cerner le potentiel

De nouvelles références sont disponibles afin de mieux intégrer les prairies permanentes dans le système fourrager.

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Nombreuses sont les exploitations qui comptent des prairies permanentes. Mais ces surfaces sont souvent mésestimées, voire considérées comme un handicap. Elles sont situées aussi bien en fond de vallée, sur des parcelles inondables, que sur des coteaux ou en montagne. Si leur exploitation présente de nombreuses contraintes, ces surfaces ne sont pas dénuées d'intérêt. « C'est l'esprit du document que nous avons réalisé pour aider tous les éleveurs ou techniciens à mieux intégrer ces prairies permanentes dans un système fourrager », assure Jean-Pierre Farrié, de l'Institut de l'élevage.

Dix-neuf types différents

Ce document décrit dix-neuf types de prairies identifiables grâce à une clé de détermination. Il est le fruit du travail de quarante partenaires, dont l'Institut de l'élevage qui a piloté le projet pendant trois ans au sein des grandes régions herbagères françaises (1), à l'exception des Alpes et de la région méditerranéenne qui disposent déjà d'un guide.

Une clé de détermination

La reconnaissance du type de prairie s'effectue à partir de critères facilement repérables sur le terrain. Cela revient à répondre à un ensemble de questions simples qui concernent le climat et l'altitude et, selon les cas, la spécificité de la prairie, comme le sol et son régime hydrique. L'importance des légumineuses ou des fourragères diverses peut être une clé d'entrée, au même titre que le mode d'exploitation dominant ou le niveau habituel de fertilisation. Par exemple, la PSC3, l'une des dix-neuf prairies identifiées, est située entre 150 et 600 m d'altitude. Elle contient peu de légumineuses et sa fertilisation est modérée en azote et nulle en phosphore et potasse.

Des références sur les usages

À chaque type de prairie correspond une fiche de quatre pages. Celle-ci résulte du suivi de 190 parcelles et récapitule de manière visuelle leurs principales caractéristiques avec, entre autres, le mode d'exploitation le plus fréquent. Une double page présente ensuite l'évolution saisonnière de chaque type de prairie (voir modèle cicontre). Celle de la PSC3 peut dépasser 6 t de MS/ha à la fin du printemps. Au total, sur l'année, la production peut atteindre 8 t de MS/ha, sachant que les repousses d'été et d'automne ne dépassent pas 1 t de MS/ha. Des chiffres qui devraient conduire à une certaine reconsidération. Toutes ces références sont complétées par un chapitre détaillant les valorisations fourragères possibles.

(1) Le projet a été financé par le ministère de l'Agriculture sur les fonds Casdar et France Agrimer.

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