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Suzuki Jimny DDiS JLX Suzuki Jimny DDiS JLX

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Plaisant à conduire, le Jimny affiche de véritables qualités de véhicule tout-terrain. Seul gros grief : son petit coffre limitera ses applications utilitaires.

 

Le Suzuki Jimny DDiS JLX en images et en vidéo.

 

FICHE TECHNIQUE

 Puissance : 86 ch

 Garde au sol : 19 cm

 Volume du coffre (avec banquette arrière/sans) : 113/324 l

 Empattement : 2,3 m

 Consommation : 6,1 l/100 km (*)

(*) Donnée du constructeur.

Prix : 16.640 € TTC

 

Ne vous fiez pas à son allure de jouet ! Le Suzuki Jimny, qui figure depuis longtemps au catalogue du constructeur japonais, est un petit 4x4 éprouvé. Ce modèle bénéficie de l'expérience de la marque en matière de véhicules quatre roues motrices. Lors de notre essai, qui s'est déroulé en novembre 2010, nous avons essayé une motorisation Diesel DDiS de 86 ch. Elle est provisoirement indisponible. Restent les versions essence de 85 ch, moins coupleuses (110 Nm contre 200 Nm pour le DDiS).

Design

Le Jimny semble sorti tout droit des mangas, ces bandes dessinées en vogue au Japon. Sa carrosserie, alliant rondeurs et angles est dynamique, certains la qualifieront de mignonne. La prise d'air sur le capot n'est pas un gadget décoratif, elle est opérationnelle. Les pare-chocs du modèle testé sont carrossés et peints comme le reste du véhicule. D'éventuels frottements le rendront disgrâcieux. Cette dotation est de série. Seules les versions JX sont disponibles avec des pare-chocs en plastique. La peinture métalisée arborée par le véhicule du test est une option. Avec sa roue de secours fixée sur la porte arrière, le Suzuki Jimny annonce ses ambitions de baroudeur.

Habitacle (8/10)

Les chauffeurs de grand gabarit se sentiront un peu à l'étroit à bord de cette petite voiture (le bras gauche est proche de la portière). Ils ne peuvent pas trop reculer le siège pour allonger leurs jambes. Une fois installé, le pilote adopte une position de conduite tournée vers le tout-terrain, qui rappelle des références du genre. Les sièges sont confortables, l'habitacle simple et bien fini. En revanche, il manque de rangements. Le vide-poche face au passager ne se ferme pas. Tout comme les bacs de porte, il est peu pratique et insufisamment volumineux.

Moteur (8/10)

Le bloc de 86 ch est nerveux et coupleux. Sa puissance suffit à entraîner le Jimny sur tous les terrains. Certains d'entre nous ont apprécié la sonorité de ce bloc de 1 461 cm3, qui partage des gènes avec le moteur du Dacia. Mais nous l'avons trouvé bruyant à mi-régime.

Transmission (9/10)

La transmission compte cinq rapports bien étagés. Le point d'embrayage nous a semblé haut, en bout de course de la pédale. Les rapports passent en douceur.

Ponts (10/10)

Le système d'engagement des ponts du Jimny est le meilleur du comparatif. Trois boutons, placés en évidence sur la console centrale, permettent d'évoluer avec deux ou quatre roues motrices. Le Suzuki possède deux gammes en mode 4x4, une longue et une courte. Au point mort, il suffit d'appuyer sur l'un des boutons. Moins de cinq secondes plus tard, le mode sélectionné s'enclenche. Un indicateur lumineux s'affiche sur le tableau de bord, informant le pilote du mode engagé.

Sur la route (7/10)

A cause de son empattement court, de sa largeur étroite et de sa hauteur, le centre de gravité du Jimny est élevé. Cela le rend plus instable que ses trois concurrents dans les virages. Au volant de ce véhicule, plaisant à conduire, il faut être prudent et ralentir à l'approche d'un tournant un peu prononcé. Le Suzuki convient pour les petits et moyens trajets routiers, moins pour les voyages au long cours. Sur ce point, le chauffeur et les occupants de la banquette arrière, un peu à l'étroit, sont d'accord. Le petit gabarit du Jimny se transforme en atout lorsqu'il s'agit de manoeuvrer : maniable, il se gare partout.

Franchissement (9/10)

Le Jimny remporte le trophée du meilleur grimpeur ! Comme tout porteur de la tunique blanche à pois rouges, il adore quitter les routes planes, où il n'est pas complètement à l'aise, pour caracoler sur les reliefs. Ce 4x4 de poche possède deux gammes en mode quatre roues motrices, une longue et une courte. En offrant un couple accru, cette dernière autorise des franchissements délicats. Seul le Lada, s'il avait été équipé de pneumatiques adaptés au tout-terrain, aurait peut-être rivalisé.

Coffre (5/10)

Que le coffre est petit ! Impossible de charger des objets volumineux dans les 113 litres de la malle... Il est possible de rabattre les sièges pour augmenter le volume de chargement. L'opération est simple, mais nécessite d'ôter les appuis-têtes. Banquette arrière rabattue, le volume atteint 324 litres. Dans cette configuration, le plancher n'est pas plat. La base des sièges forme une marche et les dossiers sont inclinés. De plus, cette capacité maximale est inférieure aux 408 litres du Dacia, mesurés avec les sièges arrière en place. La porte s'ouvre latéralement. Cette solution, pouvant gêner les opérations de chargement et déchargement, est loin de faire l'unanimité parmi les essayeurs. Les revêtements du coffre et de l'intérieur de la porte ne craignent pas les chocs et les salissures. Des barres de toit, de série sur les Jimny JLX, offrent la possibilité de transporter des objets qui n'entreraient pas dans le coffre.

Entretien (9/10)

Tous les organes mécaniques sont facilement accessibles. La jauge d'huile est correcte. Changer une ampoule d'un phare reste aisé, alors que cette opération devient de plus en plus difficile sur les véhicules actuels. La roue de secours, accrochée sur la porte arrière, est facile à dégager. Dans l'habitacle, les moquettes s'enlèvent en un tour de main. 

  

 

Les points forts Les points faibles

 Véritable petit 4x4.

 Moteur coupleux.

 Transmission bien étagée.

 Peu de place pour les grandes jambes.

 Faible volume de coffre.

 Tenue de route à grande vitesse.

 

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