TENDANCE Objectif : toujours plus de rendement
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Ames sensibles s'abstenir ! Les stands dédiés à la récolte abritent du lourd, du très lourd ! Les constructeurs se livrent une course à la puissance et au débit. La diminution de la main-d'oeuvre disponible sur l'exploitation, l'augmentation des surfaces et la réduction des fenêtres météo sont autant de facteurs qui boostent les ventes de ces monstres de récolte. Mais la taille de certains matériels peut dérouter les agriculteurs français qui voient mal comment rentabiliser un andaineur de 10 mètres sur leur exploitation.
LA MÉTHANISATION INFLUENCE L'INNOVATION
Une partie de la réponse se trouve dans l'origine des constructeurs. La plupart des fabricants de matériels de récolte sont allemands ou américains.
Ils produisent donc des engins adaptés en priorité à leur marché. Or, dans le cas de l'Allemagne, le secteur le plus consommateur d'engins de récolte est celui de la méthanisation. Ce marché en plein essor est demandeur d'ensileuses de très forte capacité pour avaler rapidement 800 à 1 000 hectares de maïs sur un site. Il en va de même pour la récolte de l'herbe où les faucheuses de grande largeur et les mega-andaineurs doivent alimenter les méthaniseurs. Cette soif de débit ne peut être étanchée qu'avec des ensileuses de plus de 800 ch ! Le point positif est que la méthanisation allemande tire l'innovation. Revers de la médaille, les évolutions sont parfois éloignées des besoins des agriculteurs français.
Du côté des moissonneuses, les évolutions sont plus timides. Les principales innovations concernent les dispositifs permettant de maintenir la largeur des machines à moins de 3,50 m, seuil fatidique pour circuler sans véhicule d'accompagnement.
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