Login

Préserver le colza de l'appétit des méli Préserver le colza de l'appétit des méligèthes

Des plantes-pièges, à floraison plus précoce, peuvent détourner les insectes.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

« Les méligèthes n'ont qu'un but : se gaver de pollen, rappelle Jean Raimbault, du Cetiom. Avant la floraison du colza, ils sont préjudiciables car ils abîment les boutons floraux pour atteindre le pollen. »

Un colza vigoureux grâce à un semis pas trop tardif et une fertilisation adaptée est plus apte à compenser la perte de boutons floraux en cas d'attaque.

Il est également possible de piéger l'appétit des méligèthes. La plante-piège peut être une espèce différente du colza, à floraison plus précoce, qui sera semée en bordure de parcelle sur une largeur de 4 à 6 mètres.

« La navette est efficace car elle fleurit entre 15 jours et un mois avant le colza, produit beaucoup de pollen et résiste relativement bien au froid, illustre Jean Raimbault. Mais elle constitue une surface improductive, et risque de monter à graine et de salir la parcelle avec des repousses difficiles à détruire. »

L'utilisation d'une variété de colza plus précoce, associée à hauteur de 5 % avec la variété choisie, semble plus intéressante, à condition que le décalage des stades soit suffisant.

« Les méligèthes sont attirés par la variété précoce, à un moment où elle n'est déjà plus vulnérable (fleurs ouvertes). La variété principale est ainsi préservée durant sa phase sensible, avant floraison. Et même s'il devait y avoir des pertes sur la variété précoce, la capacité de compensation du colza est telle que le rendement de la parcelle n'est normalement pas affecté. »

 

 

[summary id = "10022"]

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement