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Des puces aux oreilles des bovins et des Des puces aux oreilles des bovins et des ovins

L'identification électronique est devenue obligatoire pour les agneaux nés après le 1er juillet. Elle reste volontaire pour les bovins.

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C'est officiel, les boucles électroniques débarquent dans les élevages. Mais leur mise en place est bien différente d'une filière à l'autre. L'arrivée des puces dans les élevages ovins a été exigée par l'Union européenne. Le but est d'améliorer la gestion des crises sanitaires grâce à une identification et un suivi des mouvements de chaque animal. Bruxelles estime que, face à des effectifs importants, seul le passage à l'identification électronique rend possible la traçabilité individuelle en ovins. Ce qui suppose que tout le cheptel français soit électronisé. Pour cette raison, la démarche est rendue obligatoire.

Depuis le 1er juillet, tous les agneaux nés doivent être identifiés avec une boucle électronique à l'oreille gauche et ceci avant l'âge de sept jours. La bague au paturon n'est autorisée que pour les caprins. Pour le reste du cheptel, les éleveurs ont jusqu'à fin 2013 pour remplacer les repères conventionnels de leurs animaux. Durant ces trois ans, le surcoût des puces pour tous les ovins est pris en charge par l'Etat. Mais aucun financement n'est prévu pour le matériel de lecture, qui n'est pas obligatoire. La dernière étape sera la mise en place de la notification individuelle. Dès janvier 2011, les éleveurs devront reporter les numéros des animaux nés après le 1er janvier 2010 sur les documents de circulation. Cette mesure sera étendue en juillet à tous les animaux bouclés électroniquement, puis à tous les ovins en 2012.

AUCUNE OBLIGATION POUR LES BOVINS

Le passage à l'identification électronique n'est pas une obligation réglementaire pour les bovins. La traçabilité est aujourd'hui performante. Le but des puces est de simplifier et d'améliorer la gestion des troupeaux. La filière a donc préféré un passage en douceur. Seuls les éleveurs qui le souhaitent peuvent s'équiper depuis cet automne. Le surcoût, qui est estimé à un euro, reste à la charge des producteurs.

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