Index 2010/3 Pas de changements majeurs
Les révisions des plans d'accouplements établis au début de la campagne seront minimes compte tenu du petit nombre de nouveautés et de réajustements d'index des taureaux d'IA. L'Institut de l'élevage publie ses commentaires sur la sortie d'index 2010/3 dont voici quelques extraits.
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Les nouveautés sont en général peu nombreuses, et les bousculades de jeunes taureaux testés limitées. Les taureaux de service résistent plutôt bien à l'arrivée des premières filles de service et des vagues suivantes.
• Prim'holstein – Montbéliarde – Normande – Abondance – Pie rouge des plaines – Brune – Tarentaise – Simmental |
1. PRIM'HOLSTEIN
Les chiffres indiqués entre parenthèses après le nom d'un taureau représentent son index Isu 2010/3 et la variation par rapport à 2010/2. Le seuil FGE de fiabilité pour la race prim'holstein correspond à CD ≥ 0,70, nombre de filles ≥ 40, nombre de troupeaux ≥ 10.
Les nouveautés arrivent en toutes saisons et les taureaux les plus réguliers en qualités viendront enrichir l'offre proposée aux éleveurs. Quelques reclassements interviennent pour certains jeunes taureaux auparavant évalués sur des groupes de filles incomplets aux performances en cours, mais aussi pour des taureaux très utilisés, avec l'arrivée des toutes premières filles de service. Lorsqu'ils sont plus avancés en carrière, les apports massifs de filles n'influencent pas beaucoup leurs résultats.
1.1. Les nouveaux taureaux indexés sur descendance
Quelques arrivées viennent abonder la panoplie déjà très fournie des fils d'O-MAN JUST, la plupart avec des qualités sur tous les tableaux (sauf celui de l'originalité généalogique...). ASEPTIC (172 points d'Isu) et VERDON (165) trouveront des amateurs.
Parmi les nouveaux indexés d'après les performances de leurs filles, ANGELO (182) conserve les bonnes valeurs prédites par la SAMG, à l'exception de l'évaluation en fertilité maintenant annoncée neutre d'après les performances de reproduction de ses filles (FER = 0,0).
Une autre famille va devenir très représentée (elle l'est déjà chez les taureaux génomiques), celle de SHOTTLE avec pour commencer ABRIBUS (169) et sa belle série d'index fonctionnels (LGF = +2,6), et AVIC SHO (164) n'attend plus que des informations en fertilité pour compléter une série d'index tous favorables, quel que soit le caractère.
A 171 points. BALATO RA, (RAMOS) est dans une situation semblable, et est encore un peu « trop jeune » pour disposer d'index de fertilité et de longévité.
Des origines alternatives existent : VULCANIA (LANCELOT) à 154 points d'Isu, AGENI PEG (PEGASE) ou AKE MERI (MERINIT), tous deux à 158, sont des taureaux faciles à utiliser (sur vaches pour le dernier), ne présentant pas de défaut, et séduisants par des qualités affirmées.
1.2. Que deviennent les taureaux précédemment indexés ?
Au cours des précédentes sorties d'index, nombreux sont les jeunes taureaux apparus avec de fortes valeurs d'index de synthèse, établies parfois à partir d'échantillons de filles encore incomplets et dont les performances étaient partielles.
Ces hauts niveaux sont aussi ceux qui laissent le plus de place à des dévaluations et on note cette fois plusieurs taureaux dont le recul notamment pour l'index laitier est sensible avec les fins de lactation et les nouveaux démarrages de la fin de l'été.
Le plus touché est VOITIER (153,-19) qui perd plus de 500 kilogrammes d'index laitier. Il a enchaîné la prise en compte d'abord de ses toutes premières filles très laitières en première lactation (mais qui ne confirment pas vraiment aujourd'hui sur les débuts de deuxième), puis des suivantes un peu en retrait, et enfin des toutes dernières entrées en production vraiment en deçà des deux premiers groupes. VISDIEU (142,-11), et VAPAREIL (138,-11) l'accompagnent dans ce mouvement de reflux.
Avec les derniers apports d'informations sur des nouvelles filles contrôlées et pointées, les évaluations génétiques en production et morphologie de VIKITAL (139,-12) deviennent plus ordinaires (INEL = 38 ; MO = +0,5). ACTION (193,-5), dont la place en tête du classement Isu prim'holstein n'est pas contestée, conserve quant à lui ses exceptionnelles valeurs pour l'index de production et affiche un premier index de longévité correct (LGF = +0,5).
Parmi les hausses, signalons ASTRE MAN (180,+5) en amélioration pour la fertilité, qui présente un bel index de longévité (LGF = +1,4), et APHELI (165,+7), remarquable pour la résistance aux mammites (CEL = +2,2, MACL = +1,2).
La consolidation des positions de MARCOS (174,+4) et d'ANNEX (182.+5) provient du cumul de plusieurs améliorations, notamment de leur index en cellules, et tous les deux prédisent une bonne espérance de vie à leurs filles (LGF = +1,6 et +2,0, respectivement).
La plupart des autres jeunes taureaux testés proposés aux éleveurs pour cette campagne sont globalement stables.
1.3. Comment se placent les taureaux évalués en SAMG ?
On recense 31 nouveaux taureaux prim'holsteins mis sur le marché depuis le mois de juin sur la foi de leurs index SAMG. Parmi les 267 taureaux SAMG indexés à plus de 150 points d'Isu, 24 nouveaux taureaux issus de 15 pères différents créent une petite ouverture pour diversifier les origines. 8 autres nouveaux sont aussi proposés avec des valeurs Isu inférieures à 150, dont 3 red-holsteins.
Même en l'absence de filles et sans changement dans l'évaluation SAMG, des évolutions d'index sont possibles, notamment pour les taureaux dont l'ascendance a pu subir des réajustements. C'est probablement la raison des mouvements de DARKVADOR (159,-8)) ou de DAYMO (150,-6) que l'on peut relier aux dévaluations de leurs pères Tuffiac et Tartare à la suite d'apports de nouvelles informations sur les filles de service.
C'est plus difficile de faire le lien entre l'évolution de Saver (en baisse pour le lait et stable pour le TP) et celle de son fils DAPLAN (142,-12), en baisse pour le TP et stable pour le lait, ou pour Buckeye et ses fils qui baissent en fertilité... Des mouvements à la hausse sont aussi possibles comme c'est le cas pour AJOLEX (152,+12).
Certains sont en phase de « transition » : ils combinent des informations sur leur descendance à leur valeur SAMG et peuvent être bousculés. Ainsi, avec la prise en compte des évaluations Interbull d'août 2010, SHAMPOO (143,-25) et IAN (128,-10) changent de catégorie pour l'index laitier avec des chutes de 900 et 500 kilogrammes qui les conduisent à des index laitiers aujourd'hui neutres.
Pour VUMESNIL (172,+15), les filles prises en compte dans son évaluation Interbull le tirent vers le haut. Quelques taureaux dont les filles entrées dans les troupeaux en France rejoignent l'évaluation génomique sont aussi révisés à la baisse tel BOY SHO (160,-14), ou alors à la hausse comme AVOUS (174,+7).
2. MONTBÉLIARDE
Les chiffres indiqués entre parenthèses après le nom d'un taureau représentent son index Isu 2010/3 et la variation par rapport à 2010/2. Le seuil FGE de fiabilité pour la race montbéliarde correspond à CD ≥ 0,70, nombre de filles ≥ 40, nombre de troupeaux ≥ 30.
Pas de grands changements dans le paysage montbéliard, les taureaux testés et éprouvés sur de nombreuses filles de service restent pour la plupart d'entre eux des valeurs sûres, et parmi les nombreux jeunes reproducteurs aux profils à la fois variés et attractifs, nul doute que plusieurs laisseront aussi leur marque. On regrette seulement le manque de diversité dans les origines parentales, revers de la médaille des meilleurs géniteurs.
2. 1. Les nouveaux taureaux
Les montbéliards sont dans un bon filon qui produit encore de jolies nouveautés : AMSTRONG (NATIF JB) à 148 points d'Isu ligne une belle série d'index en lait et taux favorables, ses filles sont bien développées avec des mamelles correctes ; et VARUS (NIKOS) à 141 points présente des filles plutôt laitières avec des atouts du côté de la morphologie et de la longévité.
VIGOR JB (148,+5), fils de MICMAC, n'est pas un inconnu, puisqu'il est déjà proposé aux éleveurs sur la foi de ses index SAMG. Avec la prise en compte de filles plus nombreuses, son niveau Isu est conservé, mais il est différent pour les évaluations en fertilité (FER=-0,3, en baisse) et longévité (LGF=+0,7, en hausse).
2.2. Que deviennent les taureaux précédemment indexés ?
Même s'il n'y a aucun drame parmi les jeunes taureaux actifs, les résultats revus à la baisse avec les nouvelles informations de la fin de l'été sont plus nombreux que les réévaluations.
Le recul le plus sensible s'observe pour VASE (150,-12) dont l'index laitier devient négatif avec un reflux de près de 350 kilogrammes. Ses toutes premières filles ont réalisé de bonnes premières lactations, mais ne confirment pas vraiment après leur deuxième vêlage. Celles qui les ont suivies leur sont inférieures pour la production, et les toutes dernières démarrent laborieusement leur carrière. Le cumul de ces informations donne aujourd'hui une image différente du niveau génétique laitier de VASE. Ses autres atouts sont conservés, voire renforcés pour la fertilité (FER=+0,7).
Parmi les autres taureaux touchés, UGOSTAR (150,-7) revient presque point pour point à sa position de janvier 2010. D'autres comme VREUIL (136,-5), USSAGE (141,-7), UPSALIN (137,-6) ou VERCEL (118,-7), tous au même stade avec quelques filles de plus, des premières lactations terminées et quelques deuxièmes débutantes, voient leur index laitier s'éroder de 100 à 200 kilogrammes.
Les plus en vue, URBANISTE (173,-3), VALFIN JB (165,+3), UROCHER (156,-2) ou TRIOMPHE (149,-1) paraissent solidement campés sur leurs positions. Les accouplements de génisses avec URBANISTE présentent peu de risques de difficultés au vêlage (VEL=92), et il vaut mieux réserver UROCHER aux vaches développées (VEL=84).
Quelques changements dans les index fonctionnels donnent un supplément d'attrait à certains taureaux : ULEMO (143,=), UCLAIR (152,+1), mieux situés en fertilité, ou UPROMIC (143,+4) moins négatif en cellules.
2.3. Comment se placent les taureaux évalués en SAMG ?
Les nouvelles évaluations SAMG ne bousculent pas le catalogue montbéliard établi en début de campagne puisqu'aucun nouveau taureau évalué seulement en SAMG n'est mis sur le marché. Les valeurs des taureaux déjà indexés en SAMG évoluent peu (aucun écart de plus de 5 points d'Isu), et aucun de ces taureaux n'acquiert encore de descendantes.
3. NORMANDE
Les chiffres indiqués entre parenthèses après le nom d'un taureau représentent son index Isu 2010/3 et la variation par rapport à 2010/2. Le seuil FGE de fiabilité pour la race normande correspond à CD ≥ 0,70, nombre de filles ≥ 40, nombre de troupeaux ≥ 30.
Une belle nouveauté, ALMA, vient éclairer le paysage normand, par ailleurs peu modifié par les nouvelles informations de la fin de l'été. Quelques taureaux de service se reclassent pour la fertilité ou la longévité.
3.1. Les nouveaux taureaux
Même s'il n'y a pas abondance de nouveautés, l'actualité de cette sortie d'index est marquée par l'éclat d'ALMA OCCIDENT) à 156 points d'Isu. Issu d'un père peu représenté (qui vient quand même de la famille GIROPHARE), il est remarquable par la belle régularité de ses qualités avec quelques gros atouts : son index en TP (+2,6), la morphologie de les filles (MO=+1,1) et toutes les aptitudes fonctionnelles au beau fixe. Il ne compte encore que 40 filles, il lui faudra donc confirmer ce profil complet. Seul bémol : il vaut mieux le réserver aux accouplements sur vaches pour éviter les risques à la naissance de ses veaux NAI=(86).
Les autres nouveaux font pâle figure à côté de lui, et les taureaux déjà utilisés dans les élevages en fonction de leur index SAMG n'ont pas d'évaluation polygénique pour l'ensemble de leurs caractéristiques.
3.2. Que deviennent les taureaux précédemment indexés ?
On n'observe pas de grand mouvement parmi les jeunes taureaux du catalogue normand 2010-2011. Les nouvelles évaluations pour la production bénéficient à UPERISE (166,+5) et à VIDOCQ (126,+5), alors que VIVECO (133,-6), USTENSIL (137,-5) et VAMPINEAU (132,-2) sont en retrait.
VIVRELEC (149,-4) est aussi un peu touché et son premier index en fertilité n'est pas favorable (FER = -1,3).
Les profils de VITRIOL (148,-3) et de VOMICOL (147,-1) ne sont pas modifiés même si certains caractères évoluent légèrement.
Avec maintenant la moitié de leurs filles de testage en deuxième lactation, UVRAY (161,+2) et UCANY (160,+1) semblent stabilisés à leurs très bons niveaux d'index.
3. Comment se placent les taureaux évalués en SAMG ?
Trois nouveaux taureaux SAMG indexés entre 137 et 145 points d'Isu complètent l'offre en race normande : ERMITAGE (Saintyorre), ESULEZ (Tonactil) et ARIZONA (Néphélion) sont des taureaux plutôt laitiers qui ouvrent l'éventail des origines paternelles.
La jonction des premières filles de testage qui entrent en production dans les troupeaux provoque pour AUDIMAT (122,-8), ATTENTION (138,-7) et VIGILANT (116-4) des réajustements par rapport à leurs précédentes valeurs d'Inel génomiques.
On note des progrès pour les index de fertilité SAMG des fils de Plafond et de Royal Holl, en l'absence de filles, qui sont à relier aux évolutions d'index homologues de leur père. C'est aussi vrai pour BAILLEUL (143,+5) dont l'index de fertilité génomique inclut en outre les résultats des IA des ses 15 premières génisses.
4. RACES RÉGIONALES
Les chiffres indiqués entre parenthèses après le nom d'un taureau représentent son index Isu 2010/3 et la variation par rapport à 2010/2. Le seuil FGE de fiabilité pour ces races correspond à CD ≥ 0,60, nombre de filles ≥ 20.
4.1. ABONDANCE
La sortie d'automne apporte peu de changements dans le paysage de la race abondance. Les plus jeunes parmi les taureaux disponibles conservent leurs caractéristiques, et restent en deçà des taureaux confirmés tels NUCLEAIR (148,+2), dont l'index de longévité est renforcé, ou NORMAND (139,+2) et NATHAN (125,-1) au contraire en recul pour ce caractère.
La prise en compte d'une vingtaine de premières filles de service ne change pas le profil plutôt bien équilibré de PICOTIN (137,-3). PORTRAIT (118,+1) ne compte encore que 3 filles de service qui n'ont pas d'effet sur ses évaluations tandis que les index en lait et TB de PALMAS (110,-6) sont en retrait, sensibles aux débuts de lactation de ses 6 premières filles de service.
4.2. PIE ROUGE DES PLAINES
Globalement, la situation des taureaux pie rouge des plaines évolue peu. Les atouts changent cependant de main, puisque, avec une vingtaine de nouvelles filles débutantes, AS (104,-13) voit son défaut en cellules aggravé et accuse un recul de ses index de production, tandis qu'ANAKEEN (129,+10) fait les mouvements inverses.
Les 18 nouvelles filles d'ANAKEEN sont vraiment supérieures pour la production laitière aux 26 premières apparues.
La place de leader des jeunes taureaux de la race reste à VOLESTAR (154,-1), qui renforce son évaluation en cellules (CEL = +2,0) et affiche un résultat en longévité plutôt favorable (LGF=+0,4).
SAPHIR (126,-5) compte 8 filles de service en tout début de lactation qui font un peu d'ombre à ses index en lait et TB. On sera attentif à son évolution en février prochain, ainsi qu'à celle de STING (168,-1) puisqu'une vague importante de leurs filles entrent en production dans les troupeaux cet automne.
Chez les plus anciens, on note le premier index de fertilité de PONDY (140,-4), neutre (FER=0,0).
Parmi les taureaux les plus utilisés des années passées, les apports d'informations nouvelles sont favorables à ROYAL (116,+2), renforcé en fertilité, et pénalisent OUESSANT (106,-3), en léger recul à la fois en fertilité et en longévité. Les index de production de PAGAN (137,-2) et PETRUS (128,-4) sont aussi légèrement dévalués.
Parmi les taureaux dont la semence est importée, CAMARO (CADON) reçoit sa première évaluation française à 122 points.
4.3. BRUNE
Les nouveautés incomplètement connues ne concurrencent pas encore VULCAIN (135,-8) bien que son index de production évolue de façon décevante (il perd 9 points d'Inel) mais il affiche un premier index de longévité favorable (LGF=+0,6). Mis à part URGA (121,-4), dont l'index laitier est en recul de près de 250 kilogrammes, les autres taureaux actifs sont plutôt sages. On note d'ailleurs le beau résultat en longévité d'UNISSON (158,+3), en amélioration (LGF = +1,7).
A l'inverse, ce n'est pas le point fort de PRINCE (106,-5), puisque ses 300 filles en production s'annoncent moins durables que ne le prédisaient ses précédentes évaluations (LGF = -1,1).
Déception aussi pour RUBIS (129,-11) moins brillant aujourd'hui qu'on le connaît mieux avec l'arrivée d'une cinquantaine de filles de service : son index laitier perd près de 250 kilogrammes et toutes ses évaluations pour les caractères fonctionnels déjà défavorables s'érodent.
Bien qu'il compte maintenant plus de 600 filles, PARADIS (110,-4) subit encore des variations de son index de production (établi sur 80 % de premières lactations) qui perd 136 kg de lait pour devenir neutre, proche de la base des index.
Pour les taureaux de semence importée, on note l'évolution favorable de l'index de fertilité de DALTON (115,=), et à l'inverse le recul de celui de CAMARO (128,-2), tandis que PO PAYOFF (123,+5) affiche un premier index de fertilité en France plutôt défavorable (FER = -0,6).
4.4. TARENTAISE
On connaît mieux maintenant les jeunes taureaux intéressants apparus en juin qui ont acquis plus de filles et des lactations plus longues. Ainsi, UXEAU (132,+5) et UZBECK (131,+3) confortent-ils leurs index de production déjà bien séduisants. Dommage que le second se révèle un peu décevant pour son premier index de longévité (LGF = -0,4), malgré son résultat en cellules favorable, mais en baisse (CEL = +1,2).
Les filles d'USKY (123,=) semblent présenter des numérations cellulaires plus élevées que la moyenne (CEL = -0,9), au contraire de celles d'USSARD (123,-2 ; CEL = +0,8), et celles d'UPERNAY (119,=) ne promettent pas pour le moment de longues durées de carrière (LGF = -0,7).
Avec seulement trois premières filles de service et bien sûr des informations prolongeant les observations sur les filles de testage, l'index laitier de PEISSONS (111,-5) perd près de 150 kilogrammes. On suivra son évolution en février lorsqu'il comptera plus de filles de service encore débutantes.
En tarentaise, avec des échantillons de testage réduits à moins de cinquante filles, la sensibilité aux nouveaux apports de service est importante. Les taureaux plus anciens sont en général plus sages, avec parfois quelques petites évolutions en fertilité ou en longévité.
4.5. SIMMENTAL
Déjà bien pourvue en nouveautés depuis l'évaluation de juin, la race simmental s'enrichit d'un nouveau taureau. VIADUC (DIONIS) à 148 points est plutôt laitier, avec des index négatifs en taux. Il peut s'utiliser sur génisses. Ses filles sont développées, avec des mamelles correctes et des aplombs un peu faibles, et on ne sait encore rien de leurs aptitudes fonctionnelles. Il complémentera utilement l'offre représentée par VENDEEN (136,+5), qui renforce son profil de production équilibré et affiche un premier index favorable en fertilité (FER = +0,4) et USKY (135,-2).
Les jeunes taureaux actifs enregistrent quelques mises à jour de leurs évaluations. Ainsi, USHAIA (126,=) confirme son défaut de fertilité femelle (FER=-2,1) et URAISON (141,+1) présente un premier index de longévité favorable (LGF=+0,9), malgré une évaluation en cellules légèrement dégradée (CEL = -0,7). Rien ne vient troubler TOMBOIS (149,=) dont on note la neutralité pour la fertilité de ses filles (FER=-0,1).
Des fortunes diverses touchent les plus anciens. Les premières filles de service, encore peu nombreuses et débutant leur première lactation, ne sont pas favorables à RAYMAN (134,-5). Plus avancé en carrière, OFFENBACH (117,+7) est réévalué en production et longévité. BOSNA (135,+1) enregistre une amélioration de son index en cellules tandis que les filles de MORRKAR (128,+2) semblent plus fertiles que la moyenne (FER = +0,5), au contraire de celles de NEWYORK (117,6 ; FER = -1,6).
Deux taureaux étrangers sont maintenant indexés en France : MARTL DE (MALF) à 148 points d'Isu et MALACH (MALEFIZ) à 134 avec un avantage TP pour le second et un bonus morphologique pour le premier, mais tous deux encore inconnus pour les qualités d'élevage.
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