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Mieux vaut tard que mal fait Mieux vaut tard que mal fait

Même si le calendrier est tardif, rien ne sert de courir. Il faut attendre le ressuyage et adapter l'itinéraire au moindre potentiel.

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Après les arrachages de betteraves, les ramassages des pommes de terre ou les récoltes de maïs tardifs, des précautions sont à prendre pour les semis de blé.

« L'important est d'avoir la patience d'attendre le ressuyage, rappelle Jean-Paul Prévot, ingénieur chez Arvalis dans le Nord-Picardie. Si le sol est trop humide, il est préférable de reculer la date prévue de quelques jours à une à deux semaines si nécessaire en adaptant les variétés, sachant que celles semées en octobre conviennent jusqu'à la mi-novembre », précise-t-il.

« Un report paraît facilement gérable aujourd'hui grâce à une qualité d'implantation assurée par les équipements adaptés tels que la pression des pneus, le jumelage des roues, le rouleau tasse-avant et les outils de travail animés », poursuit Jean-Paul Prévot.

Un décompactage facilitera alors l'écoulement de l'eau et engendrera un ressuyage plus rapide. Dans les cas de parcelles matraquées par les récoltes, un labour peut s'avérer nécessaire.

Quant à l'itinéraire technique, outre « la densité qui passe du simple au double entre le début d'octobre et la fin de novembre-décembre pour compenser un moindre tallage dû au cycle plus court », il est peu modifié.

L'infestation des adventices (vulpins et ray-grass) étant beaucoup plus faible en semis retardé, le désherbage sera reporté en sortie d'hiver. « Au printemps, un désherbage « à vue » sera mis en place », stipule Jean-Paul Prévot.

Mesure des reliquats à la sortie de l'hiver

Concernant la fertilisation azotée, la mesure des reliquats sortie hiver est particulièrement importante pour prendre en compte le lessivage hivernal et ajuster les apports au potentiel moindre des semis tardifs.

Un premier apport se fera donc fin février début mars, au démarrage de la végétation, comme pour les semis classiques.

Du côté des maladies, les semis tardifs sont moins exposés, « sauf peut-être à l'oïdium, qui est une maladie de faiblesse », estime Jean-Paul Prévot. Le choix de variétés tolérantes pourra compenser ce risque.

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