Bientôt un seul identifiant pour tous le Bientôt un seul identifiant pour tous les automates
Au Gaec de Barbezieux, le distributeur automatique de lait reconnaît les veaux grâce à leur boucle électronique.
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Gain de temps. « Nous n'aurons plus besoin de poser et d'enlever les colliers des différents automates », expliquent Xavier et Bruno Colin.
La simplification du travail est depuis longtemps au coeur des réflexions de Xavier, Bruno et Dominique Colin, les trois associés du Gaec de Barbezieux.
Installés à Barbas, dans la Meurthe-et-Moselle, avec 150 prim'holsteins, 60 limousines sur 520 hectares, ils ont déjà automatisé de nombreuses tâches.
La distribution du lait aux petits veaux laitiers et celle des concentrés aux vaches pendant la lactation en font partie.
« Avec l'identification électronique, nous allons encore gagner du temps, explique Xavier. Nous n'aurons plus à poser et enlever les colliers des différents automates par lesquels nos animaux transitent. »
Un Dal compatible
Les premiers tests réalisés sur le distributeur automatique de lait (Dal) sont en tout cas concluants.
« Nous posons la boucle électronique dès la naissance sur l'oreille gauche du veau, explique Xavier. J'enregistre ensuite les numéros de la boucle, neuf chiffres sur les dix de l'identification officielle, dans l'ordinateur du Dal en lui associant un programme de distribution adapté à son âge. Lorsque l'animal se présente dans le couloir de l'appareil, il est reconnu par le lecteur placé sur la paroi gauche. Nous ne rencontrons aucun problème de lecture particulier, le système fonctionne aussi bien qu'avec l'identifiant précédent. »
Moinsde risques d'erreur. Le numéro des veaux est enregistré lors de chaque traitement avec le bâton. Cela limite les risques d'erreur lors de la transcription.
Il y a quelques années, les associés avaient toutefois saisi une bonne opportunité.
« En 2005, alors que nous renouvelions notre Dal, nous avions choisi un modèle compatible pour la lecture des boucles électroniques, précise Bruno. Pour l'instant, notre distributeur automatique de concentrés (Dac) ne lit pas encore les boucles électroniques. Son adaptation est à l'étude, car notre objectif est d'avoir un seul identifiant pour tous les automates. » Même en salle de traite pour mieux repérer les animaux que pour l'alimentation.
« Les boucles électroniques favorisent aussi la traçabilité de nos produits, ajoute Xavier. Elles nous servent pour enregistrer les traitements que nous administrons aux animaux. Nous sommes équipés d'un bâton qui nous permet d'enregistrer les numéros des animaux sur lesquels nous intervenons. Il suffit ensuite de transférer ces numéros collectés sur l'ordinateur de bureau. »
Grâce au logiciel de gestion de troupeau, toute la carrière de l'animal est ainsi connue dans les moindres détails... Et peut être retrouvée en quelques clics.
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Expert : BERTRAND PERRIN, technicien au GIE de Lorraine élevage
« Vérifier la compatibilité des automates à l'achat »
« Tous les automates du marché (Dal, Dac ou compteur à lait) ne sont pas compatibles à la lecture des boucles électroniques. Les constructeurs sont de plus en plus nombreux à prendre en compte cette nouvelle technologie.
Je conseille à tous ceux qui investissent dans un nouveau matériel de bien vérifier avant l'achat, car les adaptations en cours de route seront beaucoup plus compliquées et plus coûteuses.
L'identification électronique assure des économies dans la gestion au quotidien du troupeau. L'achat et l'entretien des différents identifiants, comme les colliers du Dac et du Dal par exemple ne sont plus nécessaires.
A l'échelle d'une exploitation comme celle du Gaec de Barbezieux, cela représente une somme non négligeable. Beaucoup plus élevée en tout cas que les boucles électroniques puisqu'une boucle ne coûte qu'un euro de plus que l'identification classique avec deux porte-manteaux et elle dure toute la vie de l'animal. »
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