Faire vivre le site, une nécessité Faire vivre le site, une nécessité
Pour faire connaître leurs fromages, Mathilde et Jean-Baptiste Cochin sont présents sur la toile depuis deux ans.
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Vitrine virtuelle de la Ferme du Haut Peu, Lepetitcochin.fr présente, depuis avril 2008, l'exploitation de Mathilde et Jean-Baptiste Cochin.
Depuis novembre 2008, il est possible de commander leurs fromages de chèvre fermiers en ligne au même tarif qu'à la ferme, augmenté des frais de port.
Cependant, au bout d'un an et demi, les ventes par internet ne représentent toujours « qu'une goutte d'eau », constatent Mathilde et Jean-Baptiste, qui vendent surtout en épiceries et hypermarchés.
Le reste est vendu sur un marché hebdomadaire ou à la boutique de la ferme. Et en été, sur quelques marchés de producteurs dans différentes régions.
Pourquoi le site internet a-t-il aussi peu de retombées sur les ventes ? Une première explication tient au produit vendu.
« Le fromage est un produit acheté au coup de coeur, explique Jean-Baptiste. Et les gens aiment aller voir leur fromager habituel ou déguster avant d'acheter. »
Les clients potentiels sont donc essentiellement ceux qui ont déjà goûté au Petit Cochin. Mais les locaux savent dans quels magasins en trouver et l'achètent donc sur place.
Peut-être, s'ils déménagent, se mettront-ils à commander en ligne... En attendant, les marchés de producteurs estivaux sont remplis de clients potentiels.
Carnet d'adresses
« Quand je fais un marché à Paris, les clients demandent si je reviens le week-end suivant, témoigne Mathilde. Je leur laisse un prospectus présentant notre site internet. La prochaine fois, j'essaierai de collecter leurs adresses mail pour pouvoir les prévenir de mon prochain passage. » Car, sur le web, le carnet d'adresses est essentiel pour relancer le client.
Seconde explication : « Nous ne sommes pas référencés dans les annuaires, à part dans « Bienvenue-a-la-ferme.com », indique Jean-Baptiste. Très sollicités par des sites comme Keldelice.com, nous ne prenons pas le temps de nous renseigner sur leur crédibilité. »
Et pour finir, le site est statique. « Un site comme le nôtre, sans animations, devrait au moins être rénové chaque année, reconnaît-il. Mais nous ne sommes pas en mesure d'intervenir sans la webmaster qui l'a conçu. »
Parallèlement, le site Ferme-du-haut-peu.fr affecté à la réservation de chambres d'hôtes, mis en ligne quelques mois après Lepetitcochin.fr, a tout de suite attiré les clients. « Il y a un lien entre les deux sites, mais il est peu visible, regrette Jean-Baptiste. Les clients qui réservent les chambres ne sont pas incités à aller voir le site des fromages. »
Un troisième site est prévu pour mettre en ligne la programmation des spectacles et concerts qui ont lieu dans une grange rénovée de la ferme. « Nous rassemblerons les trois sites dans un portail unique. Ainsi, les chambres d'hôtes et le théâtre seront des portes d'entrée pour aller voir les fromages. »
Un investissement à prendre en compte
« Nous nous sommes lancés dans l'aventure grâce à une amie webmaster, explique Mathilde. Il lui a fallu de quatre à six mois pour concevoir le site. Les photos sont d'elle et de mon beau-frère. Les textes ont été écrits par notre belle-soeur, journaliste. »
Autrement, la livraison de sites « clé en main » par des prestataires (regroupant webmasters, journalistes et photographes) coûte beaucoup plus cher. « Il faut compter entre 3.000 et 5.000 € pour un site simple comme le nôtre. »
Ensuite, Jean-Baptiste et Mathilde payent un peu moins de 50 € par an pour la location des noms de domaine. « L'adresse est Lepetitcochin.fr, mais on en a bloqué d'autres, comme “.com”, pour limiter la concurrence. » Le paiement se fait en ligne avec PayPal.
« La webmaster nous a recommandé ce système, bien sécurisé et avec des commissions raisonnables », explique Jean-Baptiste. Lorsque PayPal annonce que le virement est reçu, Mathilde prépare le colis et l'envoie en colissimo.
« J'ai d'abord fait des essais avec ma tante et mes cousins, indique-t-elle. Les fromages arrivent en bon état. Et les colissimo sont assurés. » Les livraisons sont suspendues l'été, à cause de la chaleur.
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