Chambres et repas rénovés chez Jean-Marc Chambres et repas rénovés chez Jean-Marc
Pour allonger sa saison, Jean-Marc Levieuge multiplie les initiatives peu gourmandes en temps.
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Jean-Marc Levieuge est revenu sur la ferme familiale en 2006. Ancien directeur régional dans le domaine pharmaceutique, il a repris l'activité d'accueil développée par ses parents pendant vingt-cinq ans. Lorsqu'il arrive, la ferme de la Hubardière, à Vallières-les-Grandes, dans le Loir-et-Cher, compte trois chambres d'hôtes avec table d'hôtes, deux gîtes (un rural, un de séjour) et une salle de réception.
Les porcs de l'exploitation sont transformés dans un atelier de charcuterie-traiteur avec boutique. Le niveau de fréquentation est bon mais, commercial dans l'âme, Jean- Marc veut l'améliorer. Il rénove intégralement l'étage des chambres d'hôtes et en crée une quatrième. «J'ai fini les travaux de la dernière chambre fin avril. Le soir même, elle était louée», se réjouit-il.
Des séjours courts
Malgré une météo médiocre, la saison a été bonne. A tel point que Jean-Marc n'a pas pu satisfaire toutes les demandes concernant la table d'hôtes par manque de temps.
Il imagine aussitôt une solution alternative. «J'ai proposé aux clients un repas froid, avec les produits de la ferme, à moindre coût. Cette option a tellement plu que je vais la poursuivre l'année prochaine.»
Avec un oeil neuf, Jean-Marc Levieuge a analysé les attentes de sa clientèle. «Le gîte rural est en perte de vitesse parce que les gens veulent de courts séjours de trois ou quatre jours. La chambre d'hôtes répond mieux à cette demande.»
Pour satisfaire davantage de clients, Jean-Marc envisage d'investir dans des roulottes tout confort, louées à la nuit. Il fourmille d'idées pour développer l'activité de traiteur dans la salle de réception, en complément des mariages, qui fonctionnent déjà bien. «Je songe à des soirées à thème pour des entreprises, à l'accueil de groupes du troisième âge le midi en semaine...»
Les châteaux font recetteDans les hébergements ruraux du Val de Loire, la baisse de 8 % sur janvier à juin 2007, face à 2006, s'explique par les élections et le mauvais printemps qui ont freiné les réservations de dernière minute. En été, la fréquentation est revenue à un niveau normal, de nombreux vacanciers ayant abandonné la mer pour les châteaux. |
Une promo sur trois jours
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Soline et Jean-Pierre Mestivier ont trouvé une solution originale pour encourager les clients à prolonger leur séjour chez eux. Propriétaires de cinq chambres d'hôtes (dont une suite) à Neuil (Indre-et- Loire), tout près du célèbre château d'Azay-le-Rideau, ils proposent un tarif promotionnel en demi-pension à 42 euros par jour par personne pour trois jours. «Un séjour dans les châteaux de la Loire coûte cher, l'économie que les gens font grâce à notre offre leur paye une entrée dans un monument», explique Soline.
De plus, «le restaurant le plus proche de chez nous est à 12 kilomètres; les clients apprécient de ne pas avoir à repartir de la ferme pour dîner», ajoute Jean-Pierre. L'offre a du succès, avec toutefois un revers de médaille: beaucoup de travail et de fatigue.
En haute saison, le couple accueille jusqu'à 15 personnes et Soline prépare seule tous les jours les repas de la table d'hôtes. Les volailles, légumes, confitures servis à la table d'hôtes proviennent de l'exploitation.
Et Soline a l'art de les cuisiner pour étonner chaque matin et soir ses clients. «Au départ, les gens sont surpris de manger des rillettes de canard au petit déjeuner, mais ils y reviennent et achètent souvent un pot en repartant», constate Soline.
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