OGM Bruxelles s'oppose aux décisions de la France
Le 21 janvier 2009, la Commission européenne relançait les procédures d'autorisation de maïs OGM ainsi qu'une démarche pour invalider la clause de sauvegarde du maïs Mon 810.
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La Commission européenne a rouvert les hostilités avec les pays de l'Union européenne sur les OGM. En cause: le lancement de procédures d'autorisation pour la culture de plusieurs maïs transgéniques et une démarche visant à forcer la France à lever ses mesures de sauvegarde.
2009, année de transition
Johannes Laitenberger, porte-parole de la Commission européenne, a expliqué que «cette décision a été prise sur une base scientifique (un avis de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) qui assure que les OGM ne présentent aucun risque pour la santé humaine ni pour l'environnement) et du droit qui doit être appliqué».
Les procédures lancées le jeudi 22 janvier 2009 par la Commission européenne visent à autoriser la culture des variétés de maïs génétiquement modifiés BT 11 de Syngenta et BT 1105 de Pionner-Dow.
Elles s'attaquent aussi à la «clause de sauvegarde» adoptée par la France pour suspendre la culture du maïs OGM Mon 810 de Monsanto, car l'Efsa l'a jugée «non justifiée».
Sont également visées des mesures similaires adoptées par la Grèce et la Hongrie. Selon Luc Esprit, directeur de l'Association générale des producteurs de maïs, «2009 sera une année de transition mais du maïs OGM pourra certainement être cultivé en 2010 en France».
Greenpeace et FNE contestentGreenpeace et France Nature Environnement (FNE) ont dénoncé cette démarche. «La Commission essaie de contourner les gouvernements européens et de dicter sa position favorable aux OGM», a accusé Marco Contiero, un responsable de Greenpeace. Pour Lylian Le Goff: «FNE pose clairement la question d'une enquête sur le fonctionnement de l'Agence européenne de sécurité des aliments, ainsi que sur la validité de ses avis. De même, les autorisations délivrées par la Commission sont inacceptables et contraires aux travaux scientifiques contradictoires et pluralistes et à l'avis du Conseil des ministres européens de l'Environnement.» |
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