Déchaumeurs polyvalents à dents Tous les outils disponibles sur le marché en 2008

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Dans un marché dominé par les outils à disques, les engins à dents opèrent un retour en force qui ne passe pas inaperçu sur les salons. Il faut dire que les constructeurs ont su mettre en avant les atouts des matériels à dents et en particulier leur polyvalence. Nous avons choisi de ne pas traiter les néodéchaumeurs, qui pèchent justement par manque de polyvalence. Les outils abordés dans cette partie pourraient entrer pour certains dans la catégorie des chisels, pour d'autres dans celle des cultivateurs ou encore des déchaumeurs simples. Leur particularité est qu'avec un simple changement de dent, ils peuvent effectuer ces trois tâches en même temps. Un critère de choix important est donc la facilité de remplacement des pointes de socs et des ailettes. Les systèmes de démontage sans outil ont d'ailleurs le vent en poupe.

La deuxième génération

Les premiers appareils à dents polyvalents lancés sur le marché français se rapprochaient des outils américains avec une ou deux rangées de dents placées entre deux trains de disques. Ces outils lourds nécessitant une puissance moyenne de 50 ch par mètre, ils ont encore peu d'adeptes dans l'Hexagone. Ils ne sont pas repris dans la liste des déchaumeurs. La deuxième génération d'outils à dents est plus en adéquation avec le parcellaire et le parc de matériel français. Ils existent en version portée ou semi-portée et ont pour base un bâti de dents suivi d'un ou deux trains de disques. Ils sont moins gourmands en puissance que leurs aînés puisqu'ils ne demandent que de 25 à 30 ch par mètre, selon la profondeur de travail. Les disques participent à la polyvalence de l'ensemble. Effacés, ils favorisent un travail profond ou un pseudo-labour. Couplés au rouleau de contrôle de la profondeur, ils ont un effet mulcheur et complètent le déchaumage.

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