Les Safer défendent leur action pour l'i Les Safer défendent leur action pour l'installation à leur congrès de novembre 2
Lors de leur congrès, elles ont rappelé qu'en moyenne 40% de leurs reventes bénéficient aux jeunes.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Lors de leur congrès à Lille le 26 novembre 2008, les Safer ont choisi de communiquer sur l'installation agricole, une activité au coeur de leur mission. «En moyenne, sur la période 1990-2007, les rétrocessions en faveur de l'installation représentent 41% en nombre», a affirmé Lucien Barge, secrétaire général de la FNSafer. Les reventes bénéficient majoritairement à des installations «hors cadre familial» (59%).
Pression de l'agrandissement
«Le taux de réussite des installations agricoles avoisine les 98%», a souligné André Thévenot, président de la FNSafer. Pourtant, des freins existent: en premier lieu, la hausse du prix des terres, d'autant plus dramatique si, dans le contexte de crise bancaire, le crédit venait à se raréfier ou à devenir plus cher.
Autre facteur limitant, le problème démographique. Selon le Cnasea, le nombre d'exploitations pourrait passer de 470.000 en 2006 à 320.000 en 2020, avec une taille moyenne à l'installation de 46 ha. André Thévenot a également dénoncé «l'assouplissement du contrôle des structures, qui oeuvre pour l'agrandissement». Les Safer estiment constituer un rempart à ces handicaps.
Difficultés financièresDe nouveau, les Safer font face à des «inquiétudes financières»: leur subvention de base accordée par l'Etat se réduit année après année et le cofinancement communautaire a disparu. Par ailleurs, elles souffrent de la concurrence des EPF (établissements publics fonciers), qui leur enlèvent du flux foncier. |
[summary id = "10022"]
Pour accéder à l'ensembles nos offres :