Détection des chaleurs Une puce à la place des tampons encreurs
Des chercheurs de l'Inra ont expérimenté une technique de repérage des femelles en chaleur.
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Finies les bonnes vieilles méthodes pour repérer les femelles en chaleur? D'après les travaux de chercheurs de l'Inra de Montpellier, les puces électroniques pourraient bientôt remplacer les imperfections des tampons encreurs, les poches de peinture et autres systèmes de détection fondés sur le chevauchement.
Partant du constat que l'identification électronique doit être généralisée à tous les ruminants d'ici à 2008, comme le prévoit la législation européenne, les scientifiques ont imaginé une utilisation pratique des transpondeurs.
Dans la mesure où toutes les femelles seront porteuses de ces «puces électroniques», l'idée testée par l'Inra consiste à équiper le mâle d'un lecteur spécial. Ce lecteur identifie les femelles acceptant le chevauchement et enregistre l'heure. Ces données peuvent ensuite être transférées par liaison sans fil à un ordinateur pour être exploitées.
Le dispositif a été validé sur des brebis avec un transpondeur collé sur leur croupe. Dans la pratique, il pourrait être logé dans une boucle auriculaire ou un bolus ruminal.
Autres applications
Au-delà d'une prévision plus précise du moment optimal pour l'insémination ou la saillie, d'autres applications sont avancées. Avec des bâtiments et équipements adaptés, il serait possible de mettre en place divers automatismes pour soulager l'éleveur dans ses tâches courantes.
Par ailleurs, cette méthode pourrait remplacer les traitements hormonaux de déclenchement d'oestrus.
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