Blé La meunerie renforce ses critères de qualité
L'Association nationale de la meunerie française (ANMF) a publié les fiches de 2008 de ses variétés recommandées (VRM) et ses blés panifiables (BPMF). La fiche VRM met l'accent sur les besoins en blé de haute valeur technologique.
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Dans un contexte où les prix élevés favorisent les variétés à haut rendement, l'ANMF (1) accorde cette année une importance toute particulière à la qualité des blés. A l'occasion de la publication de la nouvelle liste des variétés de blé tendre à forte valeur boulangère, l'ANMF souhaite ainsi «réaffirmer ses besoins en blé panifiable de haute qualité». Elle regrette que la part des emblavements français constitués de VRM diminue sensiblement depuis quatre ans, alors que les meuniers ont besoin d'une meilleure part de blés VRM parmi les blés panifiables supérieurs (BPS). Ainsi, l'excellent score annoncé par l'OniGC (2) de 94% des emblavements en blé panifiable dont 82% en BPS, doit être tempéré, notamment par la montée en puissance de la jeune variété Sankara et le bon positionnement d'Isengrain, «qui dégradent les mélanges lorsqu'ils sont présents à plus de 15%», déplore l'association. Ce qui pose des problèmes sur un marché français largement dominé par le débouché de la panification.
Caphorn et Apache en tête
Les deux premières variétés françaises, Caphorn et Apache sont toutefois classées parmi les fameuses VRM. Même si les critères de qualité sont primordiaux, la liste prend aussi largement en compte les potentiels de production des variétés, « afin de toujours proposer des variétés qui soient viables économiquement pour le producteur, et rester proche des réalités du marché», indique l'ANMF.Alexis Dufumier
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(1) Association nationale de la meunerie française.
(2) Office national interprofessionnel des grandes cultures.
PALADIN, nouveau sur la listeCette année, seule la variété Paladin rejoint la liste VRM. La liste perd deux variétés, Récital et Quebon, dont les surfaces cultivées pour la réalisation de semences sont jugées insuffisantes, «mais qui peuvent trouver des débouchés au niveau local», ajoute l'association. |
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