Andaineurs Tous les outils disponibles sur le marché en 2008

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De tous les matériels de l'exploitation, l'andaineur est sûrement l'un de ceux qui déchaîne le moins les passions. Le «râteau» est un matériel simple que l'on sort au moment de la campagne de fenaison et qui passe le reste de la saison au fond du hangar. Autant dire que son entretien passe souvent au second plan derrière celui de la presse.

Conscients de cet état de fait, les constructeurs développent des technologies qui restent discrètes mais augmentent significativement la durée de vie des andaineurs. La tendance actuelle est de lubrifier «à vie» les pièces en mouvement avec notamment des carters de rotors soudés hermétiquement et des éléments baignant dans des bains d'huile comme un embrayage de tracteur. L'emploi de roulement est aussi très fréquent pour supprimer les opérations de graissage des paliers.

Eviter de mélanger de la terre au fourrage

Du côté de la qualité de travail, un effort a été fait pour réduire la quantité de terre soulevée par les dents, en particulier dans les virages. Les rotors disposent maintenant d'un circuit de relevage hydraulique alimenté par un distributeur auxiliaire du tracteur qui relève les dents de 35 à 60 cm au-dessus des andains. Le repliage et la mise en position de transport restent des opérations très manuelles faisant appel à des ficelles un peu archaïques mais efficaces. Pour les gros débits de chantier et les entrepreneurs, la plupart des constructeurs proposent des dispositifs de dépliage et repliage hydraulique ainsi qu'une mise en position automatique du tablier d'andainage. Le surcoût est cependant important pour l'utilisateur qui n'est pas toujours prêt à débourser autant pour une technologie cachée.

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