John Deere 5820 Performant, bien équipé mais gourmand
Le 5820 possède une cabine moderne et des caractéristiques de haut de gamme. Toutefois, le moteur est le moins économe de l'essai.
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Moteur : 3,5
Le moteur 4,5 litres du 5820 est le même que celui qui équipe la série 6020. Les tests de la DLG ont révélé un moteur dans la moyenne, possédant certes des caractéristiques modernes, mais inférieures à celle du Deutz qui équipent l'Agroplus et le Fendt. La surpuissance disponible est de 4,5 ch et la plage de puissance constante est relativement réduite avec seulement 380 tr/min. Le Deere est également le plus gourmand en carburant avec une consommation spécifique de 304 g/kWh.
Transmission : 3,5
Comme le moteur, la transmission PowrQuad Plus est héritée de la série 6020. Quatre vitesses principales et quatre rapports powershift fournissent seize vitesses en marche avant et en marche arrière. Un levier de réduction placé derrière le siège porte à 32 le nombre total de vitesses et apporte deux rapports supplémentaires bien utiles pour les travaux des champs. Les vitesses en marche arrière sont toujours légèrement plus rapides que leurs équivalentes en marche avant. Les deux vitesses supérieures suffisent pour la route ce qui est une bonne nouvelle pour le chauffeur car le passage des rapports mécaniques est plutôt déplaisant. La transmission possède une fonction speed-matching utile car elle adapte automatiquement le rapport sous charge après un changement de vitesse mécanique. Le passage des rapports powerhsift et l'inversion sont souples et rapides. En revanche, la pédale d'embrayage est un peu trop brutale pour les manoeuvres d'approche.
Relevage : 3,5
Le relevage de catégorie II comporte un seul stabilisateur Waltersheid. Le crochet du troisième point a été revu. Il est néanmoins toujours aussi agaçant à mettre en place. Des commandes extérieures plutôt lentes sont disposées sur les deux garde-boue. Le circuit hydraulique est à centre fermé avec une pompe load-sensing, une caractéristique de haut de gamme pour cette classe de puissance. En dépit de cela, il faut augmenter le régime moteur pour relever rapidement une charrue quatre socs. Les tests de la DLG ont mis en évidence une capacité de relevage inférieure à la moyenne sur le modèle de l'essai avec seulement 2,7 tonnes avec les bras à 20 cm du sol. Ceci peut être problématique avec un lourd combiné de semis. Au travail, le contrôle du relevage est bon et la hauteur maximale peut être réglée au moyen d'un simple bouton.
Le 5820 propose un large panel de boutons de réglage de la sensibilité. Pourtant, il a du mal à maintenir la profondeur constante lorsqu'il quitte la raie de labour. Le modèle testé était doté du système de gestion des fourrières HMS 2. Simple à programmer et à utiliser, le HMS 2 est également le seul moyen de combiner le relevage avec le différentiel et l'engagement des quatre roues motrices.
Hydraulique : 4
Le 5820 peut recevoir jusqu'à trois distributeurs. Le débit maximum (72 l/min) et la puissance de 19,5 kW sont tous deux excellents. Tous les distributeurs possèdent une position flottante et un verrouillage. Les leviers sont placés un peu loin du chauffeur.
Prise de force : 4
Le 5820 offre trois régimes de prise de force, sélectionnés au moyen d'un levier particulièrement difficile à manipuler. En revanche, les boutons de contrôle de l'engagement sont simples et bien placés. L'engagement est souple et progressif.
Différentiels : 4
Le différentiel arrière est contrôlé par un bouton en cabine alors que le différentiel avant à glissement limité ne demande aucun contrôle au chauffeur. Le différentiel est débloqué automatiquement lorsque le tracteur atteint 12 km/h. Différentiel et engagement des roues motrices peuvent être couplés au relevage grâce au système HMS.
Braquage : 3,5
Le braquage est simple au champ et un peu trop léger sur la route. Le freinage indépendant est très efficace. En revanche, les freins sont un peu mous et la course des pédales est trop importante sur la route.
Entretien : 4
Les contrôles de routine sont facilités par la position de la batterie et du filtre à air à l'avant du tracteur. Une fois les panneaux latéraux démontés, les filtres à huile et à carburant sont simples à remplacer. L'entretien du pont avant est moins évident. Il nécessite le déplacement du tracteur pour aligner les points de graissage.
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