Bovins de boucherie Recul de la demande sur les pièces « arrière »
L’activité commerciale reste assez régulière sur le marché du vif, bien que les industriels observent un recul des commandes dans les pièces « arrière ». Le prix des aloyaux se replie, mais cette baisse n’est pas compensée par une plus-value sur les avants. Les abatteurs, qui ont moins de difficulté à s’approvisionner, commencent à mettre la pression sur les prix des laitières. La demande est également plus calme dans le domaine des allaitantes, mais la modestie de l’offre permet de maintenir les cours.
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En allaitant, les jeunes vaches bien conformées de race charolaise R+/U– se valorisent entre 4,15 et 4,20 €. Celles de conformation R= se négocient de 4,10 à 4,15 €. Les vaches âgées de plus de 10 ans ou plus légères se valorisent entre 3,85 et 4,05 €. Les prix des limousines restent bien orientés. Les femelles R affichent 4,00 à 4,40 €. Celles de conformation U se vendent entre 4,50 et 4,90 €, voire 5,00 € dans les très bonnes. Du côté des parthenaises U, les tarifs se stabilisent entre 5,50 et 6,00 €. Les blondes d’Aquitaine se négocient de 4,80 à 5,20 € en fonction de leur poids.
En réformes laitières, la pression commence à se ressentir sur les vaches d’entrée de gamme P1 ou P2 légères. Ces dernières subissent quelques moins-values. Les tarifs des bonnes vaches prim’holsteins se maintiennent entre 3,25 et 3,35 € tandis que les normandes ou montbéliardes O=/O+ se vendent entre 3,45 et 3,55 €.
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