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Le marché est déficitaire en veaux cette année

Historiquement, cette période de l’année correspond au pic des vêlages dans les troupeaux laitiers. L’année 2025 marque un grand changement, face à un marché déficitaire en veaux (en raison principalement de la décapitalisation et les crises sanitaires répétées), pour une demande qui reste soutenue.

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Les intégrateurs, qui avaient traditionnellement la main sur les prix à cette période de l’année, doivent faire face à une concurrence accrue de l’Espagne, mais également du développement en France de la filière des veaux sevrés pour la production de jeunes bovins. Les tarifs sont supérieurs de 200 à 250 € à ceux pratiqués l’an passé dans les veaux laitiers, voire 300 € pour les montbéliards et les croisés.

Les gros veaux prim’holsteins pour l’exportation sont négociés entre 400 et 430 €, tandis que la majorité des laitiers et normands mis en place chez les intégrateurs sont vendus entre 280 et 400 € sur les marchés. Pour les sujets croisés, le commerce est très soutenu notamment pour les sujets avec du poids. Les femelles taupes sont valorisées aux prix des laitiers, soit de 280 à 400 €.

Les mâles croisés taupes, gris, rouge, jaunes ou blanc bleu ordinaires se négocient à des tarifs similaires à ceux des montbéliards de milieu de gamme, soit entre 400 et 500 €. Les prix des croisés blanc bleu ou jaunes R lourds sont reconduits entre 500 et 650 €. Les très bons veaux jaunes ou croisés blanc bleu x montbéliards U sont négociés entre 700 et 750 €, voire 800 à 850 € pour les supérieurs.

Pour les veaux allaitants (limousins, charolais ou blonds d’Aquitaine), le commerce est très actif face à la faiblesse de l’offre, avec des éleveurs qui privilégient la production de broutards très bien valorisés. Les mâles limousins U lourds sont vendus entre 900 et 1 000 € et les plus légers entre 750 et 850 €.

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