L’entreprise Allemande propose depuis peu une solution de modulation d’apport azoté intitulée CLAAS Crop View. Elle fonctionne avec le calcul de la biomasse de la parcelle à partir des images des satellites « Sentinelle ». « Nous proposons une carte de modulation avec cinq zones dans la parcelle. L’agriculteur peut ensuite mettre la dose à l’hectare qu’il souhaite. La répartition se fait de manière automatique ou manuelle selon le choix de l’utilisateur » détaille Edouard Lavoisier, chef de produits Nouvelles Technologies chez CLAAS France.

 

Les agriculteurs peuvent accéder à ce service via un module hébergé sur 365FarmNet. CLAAS Crop View peut ainsi utiliser les limites parcellaires et les fertilisants en stock sur l’exploitation enregistrés dans l’application. « Quand toutes les données sont renseignées dans 365FarmNet, on peut avoir une carte de modulation en dix clics. Ça en est presque déroutant tellement c’est simple » affirme Edouard Lavoisier. L’utilisateur n’a alors plus qu’à télécharger le fichier compatible avec tous les terminaux Isobus du marché. Le prix du module est fixé à 18,75€/mois pour 50ha, mais il peut n’être activé que durant les périodes utiles pour la fertilisation.

 

Les développeurs de CLAAS Crop View ne comptent pas s’arrêter à la modulation des apports d’azote. Dès le printemps 2019, les agriculteurs français pourront accéder à un système de modulation des semis. Cette fonction se base sur l’étude de la biomasse de la parcelle lors des trois dernières années. Le module propose également de comparer plusieurs parcelles avant récolte pour les trier selon leur maturité. « C’est un service qui s’adresse plutôt aux grandes exploitations ou au CUMA » précise le chef de produits Nouvelles Technologies chez CLAAS.

 

 

 

 

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