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Salades et légumes prêts à l’emploi sont toujours autant appréciés

Le secteur des salades et légumes prêts à l'emploi a l’ambition de formaliser ses engagements dans une charte de responsabilité sociétale.

Selon une enquête menée au printemps 2024, 88 % des consommateurs estiment que cette gamme de produits prêts à l’emploi leur permet de consommer cinq fruits et légumes par jour.

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« Depuis les premiers sachets mis en rayons au début des années quatre-vingt, les salades et légumes frais prêts à l’emploi sont progressivement devenus des incontournables du quotidien. » Pierre Meliet, président du Syndicat des fabricants de produits végétaux frais prêts à l’emploi (SVFPE), l’a rappelé le mardi 12 novembre 2024 lors d’une conférence de presse à Paris.

Un marché multiplié par 5 en 30 ans

Le marché français des salades et légumes frais prêts à l’emploi a ainsi vu ses volumes multipliés par près de cinq en trente ans. « Il a fait preuve d’une belle résistance par rapport aux légumes bruts vendus en vrac », a complété Dominique Duprat, vice-président du SVFPE.

Selon les derniers chiffres disponibles, les achats de légumes bruts en magasins baissent de 12 % sur les huit premiers mois de ces quatre dernières années, tandis que les achats de légumes prêts à l’emploi reculent de 3 % sur la même période. La France a produit en 2023 près de 109 000 tonnes de salades, crudités, légumes et herbes aromatiques frais prêts à l’emploi sur le territoire, dont 80 % de salades en sachet.

La praticité et la rapidité plébiscitées

Ce serait désormais 72 % des Français qui achètent des végétaux prêts à l’emploi en magasins. Avec plus d’un achat par mois, cette consommation représenterait donc 14 sachets par an et par acheteur.

D’après la dernière enquête menée par le SVFPE avec l’Institut CSA (1), les acheteurs sont convaincus que les salades et légumes prêts à l’emploi les aident à augmenter leur part de végétaux dans leur régime alimentaire, en leur permettant de consommer cinq fruits et légumes par jour. Ils s’accordent sur leur praticité (64 % pour les salades ; 51 % pour les légumes) et leur rapidité de préparation (55 % pour les salades ; 51 % pour les légumes).

« Alors que l’importance des végétaux dans l’alimentation n’est plus à démontrer, et que de plus en plus de Français ont la volonté d’augmenter leur part dans leurs assiettes tout en consacrant pourtant moins de temps à la cuisine, les chiffres des achats en magasins prouvent la pertinence des salades et légumes prêts à l’emploi pour les accompagner dans cette tendance de fond », juge le syndicat.

« La filière et ses 3 500 emplois dans le pays, dont 2 500 dans les douze ateliers répartis dans l’Hexagone et 1 000 dans le maraîchage, participe ainsi à la végétalisation des assiettes en facilitant la vie des consommateurs », appuie-t-il encore.

Charte de responsabilité sociale à venir

Pour continuer à répondre aux attentes des consommateurs, en proposant des salades et légumes prêts à l’emploi majoritairement locaux (jusqu’à 90 % de salades d’origine France en pleine saison), la filière française a l’ambition de formaliser ses engagements et ses progrès dans une charte de responsabilité sociétale.

Le SVFPE a commencé à en poser les premiers jalons en travaillant à la définition d’indicateurs chiffrés, en particulier sur les produits phytosanitaires, l’eau et les emballages. « Les premières données recueillies depuis cet été mettent en évidence de nombreuses avancées dans ces domaines », fait part Pierre Meliet.

« 100 % des relations entre entreprises et maraîchers sont strictement encadrées par des cahiers des charges précis, comportant un volet spécifique consacré à la maîtrise de l’utilisation des produits phytosanitaires, détaille-t-il. La plupart des agriculteurs partenaires bénéficient d’une certification pour leurs pratiques durables et le taux de fournisseurs de salades labellisés « Global Gap » (Good Agricultural Practices) est de 92 %. »

Du côté de la maîtrise des ressources hydriques, le syndicat indique que les entreprises ont entamé des actions concrètes et diminué leur consommation d’eau de 30 % en quatre ans. Enfin, les entreprises continuent de travailler à réduire l’empreinte environnementale de leurs emballages. « L’épaisseur des sachets de salades a déjà perdu 20 % en cinq ans », complète-t-il. Sur le marché de l’alimentation, les salades ont ainsi « le plus faible ratio » poids de l’emballage/nombre de parts.

(1) Enquête menée du 21 au 27 mars 2024 auprès d’un échantillon représentatif de 1 006 Français âgés de 18 ans et plus.

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