En 2024, le recul du cheptel porcin entamé depuis déjà une dizaine d’années se poursuit. Sur les onze premiers mois, les abattages ont diminué de 1,5 % en nombre de têtes. Cependant, le poids des carcasses augmente, ce qui entraîne une légère croissance de la production de porcs en volume. C’est en partie lié à une modification de la grille Uniporc, qui ne pénalise plus autant les porcs lourds.

La production française progresse de 1,1 % sur les neuf premiers mois de l’année, tandis que l’offre européenne se redresse de 1,9 %.

Cours soutenus

Si les cotations n’ont pas atteint les niveaux records de l’année 2023, elles permettent quand même une rentabilité satisfaisante pour les élevages. En parallèle, le coût de l’aliment était en baisse sur le premier semestre de l’année. Il devrait rester stable au début de l’année 2025 d’après l’Ifip (Institut du porc), qui observe une légère reprise en fin d’année.

Du côté des abattoirs, la situation est moins favorable en 2024, affectée par le recul du cheptel porcin. Les surcapacités des lignes d’abattage engendrent une restructuration de la filière, dont témoignent plusieurs fermetures d’établissements.