La quantité est au rendez-vous pour la récolte française de blé tendre, mais la qualité ? Elle sera « satisfaisante », répondent FranceAgriMer et Arvalis ce 9 août 2023 dans un communiqué de presse commun. Alors que la moisson a pris du retard dans le nord-ouest de la France, ils livrent les « premières tendances qualitatives observées », résultats qui « seront affinés au cours des prochaines semaines, au fil des analyses en laboratoire ».

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Des poids spécifiques variables

Les deux organismes évoquent d’abord les grains récoltés « avant les épisodes pluvieux survenus à partir de la troisième semaine de juillet [qui représentent l’essentiel de la récolte]. Les poids spécifiques sont variables, mais restent aux niveaux attendus par les marchés dans la majorité des cas. Les opérations de tri et de nettoyage par les collecteurs permettront d’améliorer ce critère. »

Les indices de chute de Hagberg de ces grains « répondent aux besoins de la meunerie, poursuivent-ils. Les teneurs en protéines, autour de 11,5 % en moyenne, sont également satisfaisantes. » En revanche, « les parcelles du nord-ouest dont la récolte a été différée en raison de pluies importantes et répétées, verront leur poids spécifique dégradé. Dans ces situations, une attention particulière devra être portée à l’indice de chute de Hagberg. »

En termes de quantité, FranceAgriMer et Arvalis rappellent que dans ses dernières estimations de récolte pour l’ensemble des grandes cultures, le ministère de l’Agriculture a estimé « la production à 35,6 millions de tonnes en 2023, en hausse par rapport à 2022 et à la moyenne des cinq dernières années ».

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Eric Roussel