Broutards Les sorties sont plus importantes
À l’approche de la saison hivernale et face à la stabilisation des prix de ces dernières semaines, les éleveurs sont plus enclins à vendre leurs animaux. Les volumes sont importants sur les marchés et les cadrans.
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Cette semaine, près de 9 000 animaux ont été commercialisés dont plus de 1 300 broutards et laitonnes à Châteaubriant, quelque 1 000 têtes à Moulins-Engilbert et entre 500 et 800 sur les autres marchés représentatifs. Cet afflux permet une meilleure couverture de la demande, mais elle renforce également les écarts de valorisation à l’encontre des mâles non-vaccinés de moyenne conformation. Cette tendance est particulièrement marquée sur Châteaubriant où la majorité des animaux ne sont pas vaccinés.
Dans la bonne marchandise, la demande italienne reste soutenue, même si les tarifs tendent à plafonner. Avec davantage d’offres, les acheteurs privilégient les animaux vaccinés.
Les bons broutards charolais de 350 à 400 kg se négocient autour de 2,70 € et les limousins, autour de 2,85 €. Les tarifs sont un peu plus discutés dans les animaux plus lourds. Ces derniers perdent quelques centimes à Moulins-Engilbert ou Ussel malgré une vente qui reste complète. Les bons croisés lourds se tiennent autour de 2,65 € sur Mauriac et les limousins légers d’Agen de 250-350 kg de conformation U et vaccinés se vendent autour de 3 €.
En femelles, la tendance commerciale reste très favorable malgré une meilleure couverture de l’offre. Sur les cadrans de Moulins-Engilbert ou de Châteaumeillant, les charolaises U de 300-350 kg se négocient autour de 2,75 €. Les limousines de 350-400 kg se commercialisent 2,85 € sur Ussel et les croisés sont à 2,70 € à Mauriac.
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