« Ces agréments offrent la possibilité de valoriser 10 % de tonnage supplémentaire. Cette opportunité est très importante pour les entreprises concernées, car elle permet d’augmenter significativement la valorisation des porcs abattus », se satisfait Thierry Meyer, président d’Inaporc, dans un communiqué publié le 17 avril 2023.

Selon l’interprofession porcine, lors de la visite d’Emmanuel Macron en Chine du 5 au 8 avril dernier, la rencontre entre les ministres français et chinois a également permis d’ouvrir « un nouveau champ de négociation » pour exporter des abats blancs. « Ces produits valorisés en France sous forme d’andouilles et d’andouillettes sont très appréciés des Chinois », précise Inaporc.

Premier débouché hors Europe

Cette extension de la liste des produits exportables représente un potentiel de chiffre d’affaires de 35 millions d’euros, indique l’interprofession, qui assure « se tenir à la disposition des autorités françaises et chinoises pour avancer sur ce dossier ». En 2022, la France a exporté 140 000 tonnes de porc en Chine, pour une valeur de 326 millions d’euros, faisant de l’empire du Milieu son premier débouché hors Union européenne.

Lors du déplacement présidentiel à Pékin, les parties chinoises et françaises ont par ailleurs finalisé « la signature de tous les protocoles techniques faisant suite à l’accord de zonage signé à la fin de l’année 2021 ». Ce dernier permet, en cas de présence de la peste porcine africaine en France, de continuer à exporter depuis les départements indemnes du virus. « La France est le premier pays à obtenir ce type d’accord avec la Chine », rappelle Inaporc.