La première série de taureaux limousins, qui a lancé le coup d’envoi de la campagne de 2021-2022, était « composée dans sa grande majorité de veaux de type mixte […], ainsi que 10 jeunes mâles génétiquement sans cornes », décrit Interlim dans un communiqué publié le vendredi 19 novembre 2021.
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148 veaux au catalogue
Les enchères, étalées sur deux jours, ont rassemblé 148 veaux dont 69 RJ, 77 espoirs et 2 non-qualifiés, en provenance de 116 élevages issus de 33 départements. Le ring était de nouveau accessible en présenciel. Le suivi en direct sur internet était également possible, « permettant ainsi aux acheteurs étrangers ou éloignés géographiquement de prendre entièrement part aux ventes de la station de Lanaud », ajoute Interlim.
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64 mâles espoirs trouvent acquéreur
Le mercredi 17 novembre, 78 veaux qualifiés « espoirs » ont été sélectionnés pour défiler sur le ring. Au final, 64 jeunes taureaux ont trouvé acquéreur, soit un taux de vente de 82 %. La moyenne de prix s’affiche à 3 084 €.
« Notons la présence très active des acheteurs étrangers qui ont acquis 20 jeunes taureaux lors de cette première série. » Ces reproducteurs partiront vers la Belgique, l’Espagne, la Grèce, l’Italie, le Luxembourg, la Pologne et le Portugal », relève Interlim.
Rally Espoir, né au Gaec Bernard dans la Loire, remporte le top-price. Fils de Jatac TA RP2, ce jeune mâle sans cornes a été adjugé 5 800 € à l’acheteur luxembourgeois Pierre Diderrich.

Autre belle enchère pour Rambert P, né au Gaec Billaud dans la Creuse et acheté 5 000 € par la Soc. Agr. Pannuzzo S.S (Italie). « Ce fils de Lundi PP sur Nuisette TA PS, également sans cornes, est « excellent dans ses épaisseurs musculaires, dans son dos et dans son quartier arrière. Numéro 1 en IMOCR de la série, il présentait des points forts en génomique avec 10 en allaitement et 9 en finesse d’os », détaille Interlim.
Un record de prix chez les « RJ » depuis le passage à l’euro
La deuxième journée de vente, 67 reproducteurs jeunes ont défilé sur le ring. Au total, 94 % des candidats ont trouvé preneur, soit 65 animaux, à une moyenne de 5 068 €. Les clients étrangers ont de nouveau répondu présents puisque 14 mâles ont pris le chemin de la Belgique, de l’Espagne, de l’Italie, de la Pologne et du Portugal.
Le record de prix a été atteint par Royal, issu du Gaec Alary dans le Tarn. Il a été adjugé 24 800 € au Gaec Deslandes et à Serge Grelaud, tous deux basés dans la Creuse, « au terme d’enchères très disputées et qui constituent le record de prix de vente à la station de Lanaud depuis le passage à l’euro ». Ce taureau, épais dans son dos et dans son quartier arrière, présente également de bonnes ouvertures de bassin.
Trois autres jeunes taureaux passent la barre symbolique des 10 000 € :
- Rafael, né au Gaec Berthe Père & Fils en Haute-Vienne. Ce fils de Mameluk TA PS sur Nanou TA PS (origines Abot MN RRE VS) a été vendu 11 200 € à Az. Agr. Lippi e Nocentini en Italie. « C’est un mâle de type mixte viande, excellent dans ses masses musculaires, aussi bien dans son dos que dans son quartier arrière. Il possède un bassin ouvert et est très bien racé », décrit Interlim ;
- Reed, né au Gaec Lavigne dans le Cantal, a été acheté 11 000 € par le Gaec de la Hamonais, situé en Loire-Atlantique. « Fils de Navarre MN RJ sur Nocturne RRE, c’est un mâle avec beaucoup de profondeur de poitrine et de largeurs dans son dessus. Il possède un bassin très ouvert et de la finesse d’os. Du côté génomique, il affiche CR 10, AV 10 et DM 9 » ;
- Renaud, né à l’EARL Rouchès dans l’Aveyron a été adjugé à un éleveur belge, Jean-Paul Collin, pour la somme de 10 600 €. Ce fils de Latino RR VS (origines Turbot RR VS et Urville RRE M) sur Gentiane RRE (origines Highlander RRE QM) présente beaucoup de longueur de corps et de bassin. Du côté génomique, il est estampillé « vêlage + » avec 10+ en AV, 8 en FN et 10 en DS.