Le jeudi 15 décembre 2022 au matin, une délégation de parlementaires nationaux et européens, accompagnés de trois représentants du collectif Bassines non merci et d’un membre de la Confédération paysanne, a été reçue par l’agence de l’eau Loire-Bretagne. La présidente du conseil d’administration Régine Engstrom réaffirme sa position dans un communiqué de presse du même jour.

Cette réunion s’est tenue à la suite du rassemblement organisé devant le siège de l’agence à Orléans. Plus de deux cents militants y étaient réunis pour dénoncer le financement des retenues d’eau par les pouvoirs publics.

Les "bassines" financées comme projets de territoire

Après avoir écouté les arguments des militants et “rappelé son attachement au dialogue”, la présidente du conseil d’administration Régine Engstrom a justifié par le droit, le financement de réserves de substitution sur son territoire par son agence de l’eau Loire-Bretagne.

Elle écrit : “Le programme d’intervention, qui régit l’attribution des financements, […] prévoit la possibilité de financer des retenues de substitution quand elles s’inscrivent dans de tels projets de territoire. C’est dans ce cadre que le conseil d’administration avait validé une aide financière pour les retenues de substitution sur le bassin-versant de la Sèvre niortaise et du Mignon, qui ont fait par ailleurs l’objet d’autorisations administratives.”

Par ailleurs, la présidente du conseil d’administration a précisé que “contrairement aux informations qui avaient pu être données à la presse, aucun point relatif au financement des retenues de substitution sur le bassin de la Sèvre niortaise n’a été enlevé de l’ordre du jour”.