Avec 1 897 000 porcs français abattus, toutes catégories confondues, l’activité dans les abattoirs enregistre une hausse de 1,7 % entre septembre 2024 et septembre 2025. C’est ce qu’observe Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture dans sa note d’Infos rapides publiée le 31 octobre 2025.

Le nombre de porcs abattus reste toutefois inférieur de 1,2 % à la moyenne sur la période de 2020 à 2024. Dans le détail, les abattages de coches et verrats dévissent de 6,1 % en glissement annuel, tandis que ceux de porcs charcutiers progressent de 1,8 % et ceux de porcelets de 6,9 %.
Le cours du porc recule
« En repli saisonnier, le cours du porc entrée abattoirs [classe S, NDLR] fléchit pour s’établir à 1,98 €/kg en septembre, restant en deçà du niveau de l’an dernier (–5,9 %) », souligne Agreste.

Par ailleurs, le prix des aliments pour porcins recule de 1,9 % entre août 2024 et août 2025 ainsi qu’à la moyenne quinquennale. « Depuis juillet, le prix de certaines graines se détend (blé, orge, soja, colza) », complète le ministère.
La consommation de viande est dynamique
Toujours selon Agreste, la consommation de viande de porc augmente de 3,9 % en août 2025 sur un an, confirmant la hausse observée sur les huit premiers mois de l’année, de 2,6 % par rapport à 2024.
En parallèle, le déficit du commerce extérieur de viande porcine se creuse en volume : –4,5 milliers de tonnes-équivalent carcasse (tec) contre –1,4 milliers de tec en 2024. Cela s’explique par le recul des exportations de 5,8 % sur un an, conjugué à la légère hausse des importations de 1,0 %.
En revanche, le déficit commercial se réduit en valeur : –172,0 millions d’euros en août 2025, contre –176,1 millions d’euros l’année dernière à la même période.