La production de blé mondiale en 2025 devrait égaler celle de l’année précédente et atteindre 795 millions de tonnes, selon un bulletin de l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), publié le 2 mai 2025. « Les prévisions […] restent globalement inchangées par rapport au mois [dernier], seuls des ajustements mineurs ayant été apportés pour tenir compte de facteurs météorologiques », précise la FAO.

Dans l’Union européenne, les prévisions ont été légèrement revues à la hausse. L’agence de l’ONU s’attend à « un fort rebond de la production en 2025 », notamment du fait de meilleures conditions météorologiques dans les pays du sud de l’Europe. Les fortes chaleurs du mois d’avril viennent toutefois « soulev [er] quelques inquiétudes sur les rendements potentiels ».

Dans certains États, les risques de sécheresse conduisent d’ores et déjà à prévoir une baisse des rendements de production de blé. C’est notamment le cas aux États-Unis, où la FAO prévoit une production totale de blé inférieure à celle de l’année dernière, ainsi qu’en Iran, en Turquie ou au Maroc. Certains territoires parviennent néanmoins à limiter les impacts de la sécheresse, en ayant un recours massif à l’irrigation, comme l’Inde et la Tunisie.

Prévisions en hausse pour le maïs

Selon ce dernier bilan, les prévisions de production pour les céréales secondaires s’élèvent à 1 506,2 millions de tonnes, en mai, pour 2025. « Dans l’ensemble, la production totale de maïs en 2025 s’établit au-delà de celle de l’année dernière et de la moyenne quinquennale », rapporte la FAO. Au Brésil, les superficies affectées à ces cultures devraient augmenter, notamment en raison des « bonnes perspectives concernant les prix ».

Aux États-Unis, où les semis ont commencé, les premières estimations prévoient une augmentation de 5 % des surfaces de maïs et donc une hausse de la production en 2025.