Les récoltes de céréales s’achèvent partout en France pour la campagne de 2023-2024. « La moisson de cet été s’avère satisfaisante en quantité, au-dessus de la moyenne des cinq dernières années, à l’exception […] de l’orge de printemps qui perd du terrain », observent FranceAgriMer, Arvalis et Terres Inovia dans une synthèse commune diffusée le mercredi 9 août 2023. L’orge d’hiver suit la tendance inverse avec de bons rendements et une qualité conforme aux exigences brassicoles.

L’orge d’hiver satisfait

Avec une hausse des surfaces et de très bons rendements, la production d’orge d’hiver s’établirait à 9,4 millions de tonnes. Elle se hisse ainsi 16 % au-dessus de son niveau moyen de la période allant de 2018 à 2022.

« La plupart des orges d’hiver satisfont aux exigences de qualité brassicole, observent FranceAgriMer et Arvalis. Les teneurs en protéines sont bonnes, avec des moyennes régionales qui oscillent entre 10 et 11 %. Les poids spécifiques sont corrects à bons, sauf dans le Sud à la suite d'épisodes orageux en fin de cycle. » Hétérogènes, les calibrages « s’échelonnent selon un gradient est-ouest, les valeurs les plus élevées se trouvant à l’ouest du bassin de production des orges brassicoles ».

La production d’orge de printemps diminue

Faisant suite à la baisse des surfaces cultivées, la production d’orge de printemps se replie de 7 % par rapport à la campagne de 2022-2023. Elle est estimée à 2,7 millions de tonnes. Elle accuse une chute de 22 % par rapport à sa moyenne quinquennale 2018-2022.

« Du côté de la qualité, les teneurs en protéines répondent au cahier des charges des orges brassicoles dans la plupart des cas, précisent FranceAgriMer et Arvalis. Les calibrages sont variables, de bons à insuffisants selon les secteurs » géographiques.