« La démarche est en cours de déploiement sur la filière porcine. Les premiers produits étiquetés sont attendus en fin d’année », déclare l’Association Étiquette Bien-être animal dans son dossier de presse diffusé le mardi 10 mai 2022.
Après deux années de travail, le référentiel de l’Étiquette Bien-être animal en production porcine verra bientôt le jour. Il reposera sur l’évaluation de près de 300 critères — contre 230 en poulets de chair — et englobera toutes les étapes de la vie du porc (naissage, élevage, collecte, transport et abattage). Parmi les partenaires de la filière déjà membres de la démarche, l’association compte dans ses rangs la Cooperl, Herta et Fleury Michon (1).
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Des avancées en volailles de chair
Sur la filière de la volaille, l’affichage fait aussi son chemin. D’après le dossier de presse, deux nouveaux membres étiqueteurs ont rejoint la démarche en début d’année : les volailles de Janzé et les volailles de l’Orléanais.
L’organisme espère développer un « système déclinable sur le plus d’animaux et filières possible, avec un référentiel technique propre à chaque espèce », rapporte-t-il. « L’ambition est de garantir une plus grande transparence en l’appliquant à l’ensemble des produits d’un rayon quels que soient leurs modes de production », indique l’association.
L’association souhaite parvenir à un label européen harmonisé
Mais pour que le dispositif joue pleinement son rôle, « il conviendrait d’aboutir à un étiquetage harmonisé au niveau national, puis européen », réaffirme-t-elle.
Pour Louis Schweitzer, le président de l’Association Bien-être animal, « l’étiquetage français est le meilleur système en Europe ». Alors que la Commission européenne envisage la création d’un système d’étiquetage sur les conditions d’élevage, l’organisme appelle « à saisir l’opportunité de la présidence française du Conseil de l’Union européenne pour faire avancer la cause du bien-être animal et démontrer que l’initiative française répond à ses aspirations ».
À ce stade, vingt-quatre systèmes d’étiquetage relatifs au bien-être animal ont été recensés à l’échelle européenne.
(1) Le comité technique mis en place pour construire les critères associe des acteurs volontaires de la filière porcine (Herta, Fleury-Michon, la Cooperl), des acteurs de la mise sur le marché (Casino, dont Franprix, Monoprix, Agromousquetaires, Carrefour, Lidl et Système U) ainsi que des scientifiques, des vétérinaires et des associations de protection animale (CIWF France, LFDA, OABA, Welfarm).