Le budget des ménages a été allégé par les vacances, la rentrée des classes, mais également par la flambée des prix de l'énergie. Du côté de la restauration, les importations irlandaises sont concurrentielles par rapport aux tarifs pratiqués dans les agneaux français.
Sur les marchés, le niveau de l’offre reste assez élevé, entraînant de fortes tensions. À Parthenay, 40 % des agneaux présentés n’ont pas trouvé preneur, événement assez rare pour être souligné. Les tarifs enregistrent des baisses significatives, y compris dans les agneaux sous signes de qualité. Les agneaux U de 38-44 kg se vendent entre 3,20 et 3,75 € pour monter entre 3,75 et 3,95 € dans les très bons. Les tarifs pratiqués sont inférieurs à ceux de l’an passé.
À Moulins-Engilbert, l’écoulement a été plus fluide, mais la qualité des lots reste hétérogène et impacte les niveaux de prix. Les agneaux de 38-44 kg se vendent à 3,39 € de moyenne et ceux de conformation R se négocient à 3,14 €.
En brebis, les échanges restent assez réguliers. L'offre saisonnière de brebis lourdes se montre juste suffisante pour satisfaire la demande. Ces brebis se vendent entre 1,20 à 1,60 €/kg vif à Parthenay, Sancoins ou Réquista. En revanche, le placement reste délicat dans les femelles maigres.