En août 2024, la production de volaille regagne du terrain. « Les abattages de volailles progressent de 2,7 % sur un an, portés par les filières du poulet et du canard gras. À l’inverse, les volumes sont en baisse pour les canards à rôtir, dindes et pintades. » C’est le constat posé par Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, dans sa note d’information datée du mardi 8 octobre 2024.
Abattages de volaille de chair en hausse
L’écart entre les niveaux de 2024 et de 2023 diminue avec 71,8 millions de têtes de volaille abattues. « La dernière crise d’influenza aviaire ayant pris fin en juin 2023 a permis une reconstitution progressive des cheptels au second semestre de 2023. Les abattages de poulets, qui représentent 86 % de l’ensemble des volailles, augmentent de 3,5 %. Ceux de canards gras progressent de 25,1 % », rembobine Agreste.
En parallèle, les abattages reculent de 10,8 % pour les canards à rôtir, de 25 % pour les pintades et de 3,5 % pour les dindes. En ce qui concerne le prix à la production des volailles, ce dernier « se redresse sur un mois (+0,8 %), ne dépassant que très légèrement le prix moyen des quatre dernières années (+ 0,4 %). Il demeure nettement inférieur au niveau d’août 2023 (–9,1 %) »
Plus de consommation de volaille
La tendance à la hausse n’impacte pas que le nombre d’abattage. En juillet 2024, la consommation de viandes de volaille progresse aussi de son côté de 16,6 % sur un an. Dans le détail, cette dernière affiche une hausse de 15 % pour la viande de poulet largement prépondérante, de 14,1 % pour la dinde, de 38 % pour le canard et de 36,4 % pour la pintade.
« Les échanges de viandes de volaille augmentent fortement sur un an : +12 % pour les importations et +6,3 % pour les exportations. Les importations sont particulièrement soutenues (+23,8 % par rapport à la moyenne sur cinq ans). Au final, le déficit extérieur de viandes de volaille se creuse : –40,2 milliers de tec, contre –34,1 milliers de tec en juin 2023 », développe le service de la statistique.