L’approvisionnement des outils industriels est en grande partie assuré par les engraisseurs qui disposent de stock suffisant, mais qui ont coûté très cher à l’achat et nécessite une revalorisation des prix. C’est de cas notamment des charolaises négociées facilement entre 6,00 et 6,30 €. Pour les réformes laitières, les volumes en provenance des herbagers sont encore faibles. Cela permet de garder une forte dynamique commerciale, avec des vaches prim’holsteins négociées entre 5,50 et 5,70 €, en fonction des abattoirs. Les prix des normandes et montbéliardes viandées se situent entre 5,60 et 5,80 €.
L’offre en bovins de boucherie est largement insuffisante
Malgré une nouvelle semaine écourtée (quatre jours d’activité), les abatteurs ne disposent pas de volumes suffisants pour couvrir leurs besoins et ceux de leurs clients. De leur côté, les éleveurs profitent des conditions idéales pour se plonger dans les travaux de saison (enrubannage, ensilage, semis de maïs…).