Les fêtes de fin d’année sont des moments de convivialité indispensables pour échapper, ne serait-ce que le temps d’une soirée, aux préoccupations quotidiennes. Beaucoup de familles se sont retrouvées autour d’un repas amélioré, voire festif.

Le choix du plat principal est toujours délicat pour satisfaire les convives. Si la volaille reste plébiscitée, les consommateurs se sont rabattus sur des animaux plus légers au détriment des chapons ou poulardes. Le gibier et le poisson ciblent une clientèle particulière. L’une des valeurs sûres demeure la viande bovine, qu’elle soit servie en rôti, en tournedos, en côte de bœuf ou en fondue.

2 500 animaux présentés

Du 10 au 15 décembre 2023, près de 2 500 animaux ont été présentés à la vente sur l’ensemble des concours de Noël. C’est une baisse de 10 % par rapport à l’an passé. De nombreuses festivités ont été organisées autour du bœuf où chaque éleveur — ou engraisseur — peut confronter ses meilleurs spécimens. Les plus renommés sont soutenus par la Fédération nationale des concours d’animaux de boucherie. Préparées avec soin depuis de longs mois, ces championnes sont la fierté des éleveurs et ont fait le bonheur des gourmets.

Malgré les tensions sur le pouvoir d’achat des ménages, la demande est restée présente au niveau des grandes surfaces. Les tarifs pratiqués sur les concours ont très peu varié depuis quelques années malgré la forte progression des coûts de production. Même si certains concours ont été pénalisés par le zonage lié à la maladie hémorragique épizootique (MHE) ou par la fièvre catarrhale ovine (FCO), les ventes ont été assez complètes. Les prix moyens pratiqués sur les animaux non primés se situent entre 6 et 8 €/kg de carcasse. Ils oscillent entre 8 et 9 € pour les primés. Les tarifs des championnes atteignent de 9 à 10 €/kg de carcasse, tandis que ceux des « Grands Prix » culminent entre 10 et 13 €, voire plus pour quelques exceptions.

Laurent Chupin