Les fêtes sont des moments de convivialité, essentielles pour échapper au stress des préoccupations économiques ou géopolitiques de cette fin d’année. Beaucoup de familles se retrouveront autour d’un repas amélioré, voire festif. Le choix du plat principal est toujours délicat pour satisfaire les convives. Le chapon, la dinde et les volailles resteront les produits phares. Mais une valeur sûre reste la viande bovine, qu’elle soit servie en rôti, en tournedos, en côte de bœuf ou en fondue.

Pour satisfaire les papilles des amateurs de bonne viande, de nombreuses festivités sont organisées autour du bœuf. Chaque éleveur ou engraisseur peut confronter sur ces concours ses meilleurs animaux. Préparées avec soin depuis de longs mois, ces championnes sont la fierté des éleveurs et feront le bonheur des gourmets pour les fêtes de fin d’année.

Près de 2000 animaux ont été présentés sur l’ensemble des manifestations, soit une hausse de 7 % par rapport à l’an passé.

Tarifs plus élevés

Les nombreux artisans-bouchers et les enseignes — qui valorisent la viande grâce à des bouchers derrière les étals — pourront servir à leur clientèle des produits de très grande qualité avec une belle mise en avant des plaques de concours. La valeur ajoutée de ces systèmes de vente est la proximité avec la clientèle et le conseil. Les rayons traditionnels des grandes et moyennes surfaces sont en repli, en raison de ventes fortement chahutées par des prix plus élevés sur les étals.

L’animation commerciale est très convenable, et les tarifs sont un peu plus élevés que l’an passé. La moyenne des tarifs pratiqués sur les animaux non primés se situe entre 6,00 et 7,00 €/kg de carcasse (kgc). Ils sont compris entre 7,50 et 9,50 €/kgc pour les primés. Les prix des championnes varient de 9,50 à 10 €/kgc tandis que ceux des « Grands Prix » atteignent 10 à 12 €/kgc, voire plus pour quelques exceptions.

Laurent Chupin