L’Association des producteurs Bel de l’Ouest (APBO) et le groupe Bel ont renouvelé leur accord annuel sur le prix du lait « MonBBLait Durable » ce mois de décembre 2025. Cet accord projette le prix du lait conventionnel à 500 €/1 000 litres (1) en conventionnel et à 570 €/1 000 litres en bio pour 2026, annonce Bel dans un communiqué de presse diffusé le mardi 16 décembre 2025. Les volumes collectés vont également progresser car « les besoins de Bel sont en augmentation pour 2026 ». L’objectif de collecte est fixé à 440 millions de litres, une hausse de 9 millions de litres par rapport à 2025.

L’APBO rassemble 640 exploitations. « Cet accord a demandé beaucoup de travail et d’engagement de la part des équipes de l’APBO, administrateurs et salariés, déclare le président de l’organisation de producteurs, Yoann Lézé. Il est fondamental pour nous, dans ce contexte difficile, de continuer à apporter de la sécurité et de la visibilité à nos adhérents pour envisager plus sereinement l’avenir. » Le lait produit pas ces exploitations est issu de vaches nourries sans OGM et ayant accès au pâturage « au moins 150 jours par an ».

Prime pour le lait « durable »

Dans le détail, l’accord sur le prix du lait de 2026 prévoit :

  • Un prix de 483 €/1 000 litres en 38/32, incluant une prime de 17 € pour l’alimentation sans OGM et l’accès au pâturage, touchée par tous les éleveurs ;
  • 17 €/1 000 litres supplémentaires pour les exploitations qui produisent du lait dit « durable », programme déployé en juin dernier. 93 % des éleveurs sont déjà engagés dans cette démarche ;
  • Une meilleure prise en compte de l’évolution des charges de production, à travers l’Ipampa, dans la méthode de calcul du prix de base ;
  • Une revalorisation de la part de la main-d’œuvre, à hauteur de 6,9 €/1 000 litres ;
  • Une prime conjoncturelle de 4,48 €/1 000 litres en marque de soutien aux éleveurs face aux difficultés climatiques et sanitaires auxquelles ils sont confrontés depuis plusieurs mois.

« Dans un contexte où de nombreux éleveurs peinent à trouver des acheteurs stables, cette sécurisation des volumes constitue un atout majeur pour les exploitations de l’APBO », indique le communiqué.