Semae (ancien Gnis) rappelle dans un communiqué du 18 mars 2021 que depuis le 1er janvier 2020, la pomme de terre bio est passée sous statut « hors dérogation ». Ainsi, pour la fourniture de plants biologiques : il est donc obligatoire pour les producteurs de se fournir en plants biologiques, sauf circonstance exceptionnelle.
L’interprofession des semences précise toutefois que « la filière est tout à fait en capacité de répondre aux besoins nationaux ». Ainsi, « entre 2019 et 2020, les dérogations sont tombées de 1 526 à 266 tonnes (–82 %) et les plants d’origine bio ont couvert 97 % des besoins totaux (contre 81 % en 2019 avant le passage en hors dérogation) », chiffre Semae. Ce qui montre pour elle « la capacité de la filière à approvisionner le marché dans sa totalité ».
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Dérogations rares
Malgré cela, « des demandes de dérogation continuent d’être déposées par des producteurs et refusées par les organismes certificateurs du bio, déplore Semae. En effet, les demandes de dérogation exceptionnelle doivent répondre à des conditions d’acceptation qui sont rarement remplies. La méconnaissance de ces règles ou l’absence d’anticipation ont pu mettre des producteurs dans l’impossibilité de planter certaines variétés. »
Face aux demandes de dérogation refusées et constatant la capacité de la filière à répondre aux besoins des producteurs de pommes de terre biologiques, Semae invite donc « les utilisateurs de plants de pommes de terre bio à anticiper la campagne de plantation de 2022 en s’assurant dès à présent de la future disponibilité ou non des variétés auprès de leur fournisseur ».
Objectif : éviter de se retrouver au moment des plantations de 2022 dans l’impossibilité d’obtenir les plants nécessaires à la production de pommes de terre bio de la variété choisie.