Les éleveurs se plaisent à le rappeler : dans le domaine de la robotique, ils ont vingt ans d’avance sur leurs collègues céréaliers. Du Dac au robot de traite en passant par les engins pour repousser la ration et la mélangeuse-distributice autonome, la majorité des élevages laitiers français ont franchi le pas et adopté l’une de ces solutions de la première génération.

La seconde génération arrive

Aujourd’hui, les robots de la seconde génération arrivent sur le marché et le prochain Space sera l’occasion de les découvrir. Pour l’alimentation, ils se montrent plus autonomes que leurs aînés, capables de s’affranchir des rails au plafond ou des guides au sol et de se déplacer seuls dans la cour de la ferme, voire sur les parcelles environnantes.

Du côté de l’entretien des stabulations, les robots ne sont plus réservés aux caillebotis et une étonnante solution de toilettes pour vaches permet même d’éviter de mélanger urine et bouse. Enfin, le repousse-fourrages, qui est souvent le premier investissement d’un éleveur dans la robotique, devient multitâche et ne se contente plus de ramener la ration dans le couloir d’alimentation.

Avec ces solutions, il n’est plus seulement question d’alléger l’astreinte et de répondre à la pénurie de main-d’œuvre, mais aussi d’améliorer les performances zootechniques, voire agronomiques et financières en valorisant mieux les effluents collectés.