Bienvenue à Agritechnica : ses tracteurs aux puissances démesurées, ses semoirs aux largeurs démentielles, ses matériels de récolte hors normes et… Ses mélangeuses XXL. Même si les constructeurs de matériel d’élevage bénéficient du salon Eurotier, qui se tient en alternance avec Agritechnica, pour faire la démonstration de leur savoir-faire, ils ne sont pas venus ici pour faire de la figuration.
Nourrir 320 vaches avec un seul mélange
Siloking a frappé fort avec une mélangeuse automotrice de 45 m³. Sa SelfLine 4.0 System 2000 + est équipée d’un moteur Volvo qui délivre 510 ch. La cuve embarque trois vis et repose sur quatre essieux. Siloking annonce un PTAC techniquement autorisé de 50 tonnes même si sur la route, il est limité à 38 tonnes.
Afin de supporter les rations humides, notamment avec de l’ensilage d’herbe, l’intérieur de la cuve est recouvert d’un revêtement en acier inoxydable résistant à l’usure. La hauteur de désilage de la fraise atteint 7 mètres.
La mélangeuse est capable de réaliser un mélange pour 320 vaches. Pour la rentabiliser, Siloking suggère d’avoir un troupeau d’au moins 2 000 bovins.
300 ch devant la mélangeuse traînée
On pourrait croire qu’avec ses caractéristiques affolantes, la Siloking est la plus grosse mélangeuse du salon. Que nenni ! Peecon surenchérit avec une machine traînée de 64 m³. Rien que son nom annonce la couleur : Biga Mega Mammoet. Tout un programme !
Dans la caisse, le mélange est assuré par quatre vis. Peecon a disposé pas moins de dix pesons pour réussir à évaluer avec précision le poids du chargement. Comme la Siloking, la Mammoet est montée sur quatre essieux, suspendus hydrauliquement. Trois d’entre eux sont à direction forcée. L’entraînement des vis bénéficie d’une boîte powershift à trois vitesses, refroidie.
Tout l’intérieur est en inox. Peecon annonce un poids de 27,5 tonnes et une capacité de charge équivalente. Pour tirer et surtout entraîner tout ça, il faudra prévoir un tracteur d’au moins 300 ch.
Quant à la taille du troupeau pour justifier un tel investissement, Peecon reste énigmatique mais précise toutefois qu’il faut « beaucoup de vaches ».