« Dans une année 2023 marquée par des cours internationaux défavorables et par l’inflation, la rentabilité du groupe est restée faible », estime Emmanuel Besnier, P.-.D.G. de Lactalis, dans un communiqué de presse publié le 18 avril 2024. L'an passé, le résultat net du géant laitier s'est affiché à 428 millions d’euros, soit 1,45 % du chiffre d’affaires. « C’est une légère hausse, mais le résultat net ne retrouve pas son niveau d’avant la période inflationniste », indique le groupe mayenais.

Le résultat courant, quant à lui, est de 1,35 milliard d’euros. Cette légère progression des performances par rapport à 2022 a été notamment soutenue par « la croissance organique » du groupe et par « la poursuite du renforcement de Lactalis en Amérique du Nord ». La dette du groupe continue de baisser et s’établit à 5,985 milliards d’euros. Lactalis se maintient parmi les dix plus grosses entreprises agroalimentaires mondiales.

« Nos marques ont résisté »

Malgré l’inflation, les produits du groupe mayennais « ont bien résisté en raison de leur prix resté accessible ». Les marques les plus plébiscitées par les consommateurs sont Président, Galbani, Parmalat ou encore Lactel. Lactalis s'en félicite, dans un contexte de baisse des volumes de vente et d’évolution du comportement d’achat des consommateurs vers les marques de distributeurs, au détriment des marques nationales.

« Dans un contexte mondial complexe, caractérisé par une inflation persistante et un ralentissement économique, Lactalis a tiré parti de son modèle robuste et de ses marques emblématiques pour maintenir sa trajectoire de croissance », indique le géant laitier. La France demeure le principal marché de l’industriel, suivi par les États-Unis, le Canada, l’Italie et le Brésil. Le groupe continue d’investir en Europe, notamment en Belgique, en Italie et en Roumanie.