« La définition des zones à risque de diffusion (ZRD) repose actuellement sur la présence d’une forte densité d’élevages de canards. Par conséquent, des zones présentant une forte densité d’élevages de volailles hors palmipèdes ne sont pas classées en ZRD alors qu’il y existe un risque de large diffusion virale », constate l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), dans un avis publié le 13 janvier 2025.

Dindes et poules pondeuses

L’Anses a en effet été saisie pour réaliser une « réévaluation des mesures de gestion de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) au regard de la stratégie de vaccination actuelle ».

L’agence considère que « compte tenu des foyers chez les autres espèces de volailles observés ces dernières années, il conviendrait de reconsidérer la définition de ces ZRD afin de mieux prendre en compte l’ensemble des zones avec de fortes densités d’élevages avicoles », notamment « les dindes et les poules pondeuses, très réceptives et sensibles aux virus circulants ».

Maintenir des mesures en vigueur

Pour le reste, l’Anses estime que « la vaccination des canards et la mise à l’abri des volailles contribuent à limiter les introductions et les diffusions de virus de l’IAHP dans et entre les élevages, mais doivent être mises en œuvre dans une approche globale intégrant les mesures de biosécurité, autres que la mise à l’abri, ou le contrôle des densités de canards et du nombre d’élevages de canards. »

Elle soutient également que « d’une façon générale, au regard de l’évolution constante et imprévisible des virus de l’IAHP, la situation nécessite le maintien de la surveillance de ces virus et de toutes les autres mesures de gestion en santé animale. »