Le virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) continue de circuler en France. Au cours de la première semaine de décembre 2025, dix-huit nouveaux foyers ont été confirmés dans les élevages français, selon le dernier bulletin de la Plateforme d’épidémiosurveillance en santé animale (ESA) publié le 9 décembre 2025.

Parmi eux, un premier foyer a été détecté dans les Yvelines, le 28 novembre, dans un élevage de faisans, ainsi qu’un troisième foyer en Côte-d’Or, le même jour, dans un élevage de canards.

90 foyers en élevage depuis le 1er août

Au total, la France recense 90 foyers en élevage, 9 foyers chez des oiseaux captifs et 195 cas dans la faune sauvage depuis le 1er août.

La majorité des nouvelles contaminations reste concentrée dans la zone à risque de diffusion de l’Ouest, avec treize foyers supplémentaires en Vendée et Loire-Atlantique. La Dordogne est également concernée, elle compte trois nouveaux cas.

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Hausse des contaminations dans la faune sauvage

Sur la même période, dix-neuf nouveaux cas ont été déclarés dans la faune sauvage, principalement dans la moitié nord du pays. Si la forte incidence observée depuis juin chez les oiseaux marins (notamment les laridés en mer du Nord), sur la Manche et le littoral de l’Atlantique, semble diminuer, d’autres espèces sont désormais touchées. Depuis septembre, « des cas sur anatidés (oies, cygnes, canards) ont été détectés dans un nombre croissant de pays, dont la France », observe l’ESA. L’incidence demeure élevée en novembre.

Diversification des espèces infectées

Un épisode notable affectant les grues est aussi observé depuis la mi-octobre dans plusieurs pays, notamment en Allemagne, en Belgique, au Luxembourg, en France et en Espagne. En France, si l’incidence décline depuis le début du mois de novembre, des cas continuent d’être détectés, en particulier en Moselle et dans l’Allier.

« On observe actuellement une diversification des espèces infectées, dont les colombidés et turdidés (merles) », rapporte l’ESA. Des cas ont été détectés en novembre sur diverses espèces dans de nombreux départements : Ain, Aube, Côte-d’Or, Deux-Sèvres, Ille-et-Vilaine, Marne, Meurthe-et-Moselle, Moselle, Pas-de-Calais et Saône-et-Loire.

Sur le lac du Der, situé entre les départements de la Marne et de la Haute-Marne, les effectifs de grues sont en baisse, avec 16 560 individus recensés. La migration se termine et laisse place au début de l’hivernage.