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1. Plus d’efforts pour installer des jeunes

JA veut une stratégie nationale forte en faveur du renouvellement des générations sur les deux piliers de la Pac. Cela passerait par un budget sanctuarisé d’au moins 4 % des aides directes pour les jeunes installés, c’est-à-dire des jeunes formés, installés depuis moins de 5 ans, et ayant moins de 40 ans. Un paiement « jeune » du premier pilier par actif (et non plus par hectare).

 

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2. Des aides Pac dirigées vers les véritables agriculteurs

En excluant les retraités. JA propose d’augmenter le paiement redistributif sur les premiers hectares (en y allouant 20 % du premier pilier) et l’accélération de la convergence des aides pour une aide forfaitaire unique pour tous, sur toute la France.

 

Le syndicat demande aussi le maintien du budget de l’indemnité compensatoire de handicaps naturels (ICHN), une vision de long terme pour des filières fortes, avec le renforcement de la part des aides couplées, ainsi que des aides à l’investissement.

3. Une combinaison d’outils de gestion des risques

L’assurance contre les aléas climatiques devrait, selon JA, bénéficier d’un taux de subvention de 70 %, avec un seuil de déclenchement et une franchise à 20 %. JA souhaite également le renforcement des fonds de mutualisation, et un dispositif de correction des fortes variations du cours des matières premières.

4. Un accompagnement vers la transition agroécologique

Si JA est d’accord avec une conditionnalité renforcée, celle-ci ne devrait pas aller au-delà des conditions actuelles « conditionnalité + verdissement ». Les nouveaux écorégimes, quant à eux, pourraient rémunérer les pratiques en faveur des énergies renouvelables, du stockage de carbone, de la protection des sols, de l’optimisation des intrants ou du bien-être animal.

 

JA souhaite un système d’équivalence, notamment via la certification environnementale ou la détention de labels. Enfin, le syndicat estime que les mesures agro-environnementales et climatique (MAEC) sont à simplifier.