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64 % de classe medium

« Les teneurs en protéines, les forces boulangères ainsi que les indices de chute de Hagberg sont majoritairement favorables et se positionneraient, pris indépendamment du poids spécifique (PS), en classe “premium” ou “supérieur”, indique FranceAgriMer.

 

Cependant, le PS a conduit à classer la majeure partie des blés français (64 %) dans la classe “medium” ». Seuls 27 % des blés tendres sont considérés comme « premium » et « supérieur », contre 67 % en moyenne sur les cinq dernières années.

 

Dans une note publiée le 11 octobre 2021, le cabinet Agritel indiquait que « les exportations de blé origines France et Union européenne restent dynamiques malgré les soucis qualitatifs pour l’origine France ».

 

Aléas climatiques

« Les fortes chaleurs au moment du remplissage des grains et les pluies persistantes en fin de cycle ont été très préjudiciables aux poids spécifiques », retrace FranceAgriMer. À l’échelle nationale, seuls 31 % des blés dépassent le seuil de 76 kg/hl, contre 76 % en moyenne quinquennale.

 

FranceAgriMer souligne aussi une forte hétérogénéité de cet indicateur « au sein et entre les régions ». Il rappelle que « ce critère est mesuré sur des échantillons prélevés à l’entrée des silos de collecte. Le travail des collecteurs permettra de relever les niveaux de poids spécifique ».

 

Les pluies ont impacté dans une moindre mesure l’indice de temps de chute de Hagberg. Qualifiés de « variables mais corrects », les résultats d’analyse concernant ce critère restent « compatibles avec un usage en alimentation humaine dans la plupart des situations », note FranceAgriMer. 9 % des blés collectés se situent en dessous de 170 secondes, et 67 % au-dessus de 220 secondes.

 

Gluten de bonne qualité, bonne force boulangère, caractéristiques d’allongement et de ténacité équilibrés, indices d’élasticités élevés… L’aptitude boulangère, elle, « atteint un record ».