La semaine dernière, le blé avait frôlé en cours de séance les 300 euros la tonne, s’approchant « d’un seuil symbolique, franchi en septembre 2007 », avait expliqué le cabinet Agritel.
L’offre de blé des grands exportateurs n’est pas suffisante pour répondre à la demande record des pays importateurs. Les cours s’étaient repliés ensuite. « Le marché doit a minima reprendre son souffle, même si les fondamentaux n’ont guère évolué », souligne lundi Agritel.
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Covid et rapport Wasde
Toutefois, « le rebond des cas de Covid-19 dans le monde pourrait inciter à revoir les prévisions de croissance économique et peut-être ralentir la hausse fulgurante des cours des énergies », selon lui.
Aux États-Unis, des analystes s’attendent à ce que le rapport Wasde révise à la hausse les rendements attendus en maïs par rapport à l’estimation du mois dernier.
Récoltes françaises retardées
« Les récoltes de maïs se poursuivent mais à un rythme retardé par les difficultés de logistique et de séchage des grains, dans un contexte de hausse des coûts de l’énergie », note encore Agritel.
Selon l’organisme FranceAgriMer, au 1er novembre 73 % des surfaces de maïs seraient récoltées contre 54 % la semaine passée et contre 93 % l’an passé à la même date. Pour le blé, 80 % des surfaces seraient semées contre 61 % la semaine passée.
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Marché à terme
Peu avant 17h00 sur Euronext, le prix du blé tendre perdait 2 €, à 285,75 € la tonne, sur l’échéance de décembre et 2,25 €, à 280,50 € la tonne, sur celle de mars.
Le maïs baissait de 4,50 €, à 234 €, sur l’échéance de janvier et de 3,75 €, à 234,50 €.