. Alors que la sole de blé dur stagnerait à 239 000 ha, celle de blé tendre est estimée à 4,7 Mha (–5,6 % par rapport à 2019).

Deux régions voient leurs surfaces nettement reculer sur un an : la Bretagne et le Centre avec des baisses respectives de 20,2 % et 17,7 %. « Les estimations sont toutefois fragiles à ce stade de la campagne, les semis réalisés dans des conditions particulièrement humides pouvant conduire à des substitutions au printemps », note Agreste.
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Chute du colza dans le Centre
Les semis de colza d’hiver seraient, quant à eux, en retrait de 2,1 % sur un an à 1,08 Mha (–24,6 % par rapport à la moyenne de 2015 à 2019). « Le Centre, principale région productrice, voit ses surfaces baisser de 5,6 % en un an mais le recul par rapport à 2015-2019 atteint 37,9 % », précise Agreste.
En revanche, d’autres régions voient leur sole augmenter. C’est le cas du Midi-Pyrénées, qui affiche une progression de 30,5 % par rapport à l’année 2019. « Mais cela ne compense que les pertes de surfaces sur les dernières années puisque la hausse se limite à 1 % sur la moyenne quinquennale de 2015 à 2019 ».
Les volumes récoltés en 2019 se précisent
« Concernant les récoltes de 2019, les principales modifications concernent le blé tendre et le maïs. Le blé tendre est revu à la hausse, à 39,6 Mt (+112 000 t) pour un rendement de 79,2 q/ha. La récolte de maïs est à présent estimée à 13 Mt, soit 224 000 t de plus qu’à l’estimation précédente », précise également Agreste.