« Nous avons besoin d’aides à la production pour atteindre le niveau de souveraineté alimentaire », s’est exclamée Michèle Boudoin, présidente de la FNO le 17 juin 2021, lors d’une conférence de presse organisée à Bazeuge, dans la Haute-Vienne, chez Jean-François Dubaud, président de la Fédération départementale ovine.
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Garder le couplage
Pour Michèle Boudoin, le budget de l’aide ovine doit être de 125 millions d’euros. « L’aide couplée est une aide structurante à la différence des aides à l’hectare qui ne garantissent pas le maintien de la production », a-t-elle insisté.
Le Brexit qui a fragilisé l’autonomie alimentaire de l’Union européenne à 27 en viande ovine et l’importance de la production ovine dans l’activité économique des zones rurales les plus reculées sont des points que la FNO entend mettre en avant pour La défense de l’aide couplée.
Reconnaître le rôle de l’élevage au niveau local
« Nous avons perdu la moitié de notre cheptel dans le département, a rappelé Jean-Marc Dubaud. Beaucoup d’éleveurs ont arrêté le métier faute de rémunération suffisante. Une aide ovine forte est un moyen pour reconnaître de rôle important qu’ils jouent au niveau local. »
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