« En avril 2019, les exportations françaises de viande porcine bondissent de 26 % sur un an, tirées par la hausse de la demande asiatique en viande européenne », rapporte Agreste, dans sa note publiée le 28 juin 2019. Elles sont en hausse de 16 % au sein de l’UE (+5 450 tec) et de 57 % vers les pays tiers (+6 500 tec).

 

Les envois vers la Chine ont doublé en un an pour s’établir à 8 400 tec. En cumul sur les quatre premiers mois de 2019, les exportations vers la Chine ont augmenté sur un an de 9 200 tec (7 400 tec de viande et 1 800 tec de graisse), s’établissant à 26 200 téc, contre 17 000 tec sur la même période 2018 et 31 700 tec en 2016.

Recul des importations

Après un recul marqué de 9 % sur un an en mars 2019, les importations de produits porcins se contractent de nouveau de 9 % en avril (soit –4 600 tec), « dans un contexte de resserrement des disponibilités européennes liées à l’afflux de la demande asiatique. » Depuis janvier 2019, les achats français auprès de l’Espagne et l’Allemagne ont fortement diminué, respectivement de 9 300 et 2 300 tec sur un an.

 

Le rebond des exportations de viande porcine permet à l’excédent commercial de continuer à croître en volume (+10 800 tec, contre –500 tec en janvier 2019). En valeur, le déficit se réduit fortement, rejoignant les niveaux de 2012. « Il s’établit à –7,8 millions d’euros, contre –37,3 millions d’euros en janvier et –24 millions d’euros en moyenne en 2016, année tirée par les exportations vers la Chine. »

Abattages dynamiques

En mai 2019, les abattages de porcins sont à nouveau en hausse sur un an (+2,5 % en poids, +2,5 % en têtes), après un essoufflement en avril. En cumul de janvier à mai 2019, l’activité d’abattage est dynamique, avec une progression de 1,3 % en tec, et de 0,9 % en tec. « Les poids des animaux finis sont élevés et stables par rapport à 2018 », note Agreste.